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Chypre

    Circonstances nationales pertinentes pour les actions d’adaptation

    Chypre, en raison de sa position géographique dans la partie orientale de la mer Méditerranée, présente toutes les caractéristiques d’un climat semi-aride et certains des déficits du changement climatique mondial. La riche biodiversité de Chypre est le résultat de la combinaison de la structure géographique, de l’isolement du paysage dû à son caractère insulaire, de la mer environnante, du relief topographique, de la structure géologique et bien sûr des conditions climatiques. La flore et la faune de l’île sont adaptées aux différents biotopes naturels et aux conditions climatiques, ce qui entraîne un grand nombre d’espèces endémiques et rares (DoE, 2000).
    Les
    effets directs du changement climatique sur la biodiversité chypriote résultent principalement de la diminution des précipitations et de l’augmentation de la température, des sécheresses, des fluctuations des précipitations intensifiées, de l’élévation du niveau de la mer et de l’augmentation du CO2. Ces impacts devraient s’aggraver au cours de la période future (2021-2050), comme déjà prévu le système de prévision PRECIS et ENSEMBLES. La biodiversité est affectée par de nombreux facteurs concernant le climat, l’écologie, la société, la culture, l’économie et la technologie (Université des Nations Unies, 2005). En ce qui concerne le climat, les principaux facteurs affectant la biodiversité de Chypre sont, entre autres, les suivants: Variabilité (répartition géographique inégale et temporalité des précipitations) — Réduction de la fréquence des précipitations -augmentation de la fréquence de l’intensité des précipitations -augmentation de la température (et de certaines variables de température) — Ondes thermiques -Réduction de la couverture neigeuse à Troodos — Augmentation de l’évapotranspiration (contribue à l’intensification du séchage du sol).

    Les pressions susmentionnées, combinées à d’autres facteurs tels que la fragmentation des paysages de l’île, l’intrusion d’espèces exotiques envahissantes nuisibles et la détérioration de la qualité de l’eau douce, devraient menacer davantage et de manière plus compliquée, principalement la biodiversité terrestre, marine et d’eau douce de Chypre.
    La population de la zone contrôlée par le gouvernement est estimée à 888.000 à la fin de 2019, contre 875.900 à la fin de 2018, soit une augmentation de 1,4 %. Il y a eu une augmentation progressive de la proportion de personnes âgées et une diminution de la proportion d’enfants, ce qui témoigne du vieillissement de la population. En 2019, le nombre de naissances dans la zone contrôlée par le gouvernement est passé de 9,329 l’année précédente à 9,548, ce qui donne un taux brut de natalité de 10,8 pour 1000 habitants. Le taux de fécondité total, qui décrit le comportement reproducteur non affecté par les changements dans la composition par âge de la population, est resté assez bas au cours des dernières années. Le taux de fécondité total pour 2019 a été estimé à 1,33, restant au même niveau que l’année précédente. Depuis 1995, le taux de fécondité total reste inférieur au niveau de remplacement de 2,10. Chypre a l’une des plus faibles proportions de naissances extraconjugales en Europe et la fécondité est principalement la fécondité conjugale. L’âge moyen des femmes à la naissance de leur premier enfant était de 29,6 ans en 2019, tandis que l’âge moyen à la naissance, indépendamment de l’ordre de l’enfant, était de 31,2 ans. Le nombre de décès dans la zone contrôlée par le gouvernement a atteint 6,239 en 2019, contre 5,768 en 2018. Le taux brut de mortalité pour 2019 est passé de 6,6 en 2018 à 7,1 décès pour 1000 habitants. L’espérance de vie à la naissance était estimée à 80,1 ans pour les hommes et 84,2 ans pour les femmes en 2019, contre 80,7 ans pour les hommes et 84,6 ans pour les femmes en 2018. La mortalité infantile a certes atteint un niveau très faible, estimé à 2,6 décès infantiles pour 1000 naissances vivantes en 2019. La migration nette à Chypre a été positive de 1983 à 2011. Pour la période 2012-2015, les migrations nettes ont été négatives. À partir de 2016, la migration nette est redevenue positive. En 2019, il a été estimé à 8797. Les immigrants de longue durée (les chypriotes et les étrangers arrivant pour s’installer ou pour un emploi temporaire pendant un an ou plus) étaient 26.170 en 2019, contre 23.442 en 2018. le nombre d’émigrants (les chypriotes et les étrangers ayant résidé à Chypre depuis au moins un an) a été estimé à 17.373 en 2019, contre 15.340 en 2018. Le taux d’augmentation naturelle de Chypre (3,7 pour 1000 habitants) est beaucoup plus élevé que la moyenne de l’UE (-0,8 pour 1000 habitants). La composition par âge de la population représente une structure d’âge un peu plus jeune que la moyenne européenne. La proportion de personnes âgées de 65 ans et plus est parmi les plus faibles, tandis que dans le même temps, la proportion d’enfants de moins de 15 ans est parmi les plus élevées. La baisse brutale de la fécondité à Chypre enregistrée au cours des années 90 et l’augmentation de l’indicateur de fécondité dans certains pays européens au cours des dernières années ont conduit à placer le taux de fécondité total de Chypre en dessous de la moyenne des pays de l’Union européenne (1,6 pour l’année 2018). L’espérance de vie à la naissance à Chypre est supérieure à la moyenne de l’Union européenne (78,3 ans pour les hommes et 83,6 ans pour les femmes pour l’année 2018).
    L’économie de Chypre peut généralement être caractérisée comme petite, ouverte et dynamique, avec des services constituant sa puissance motrice. Depuis l’adhésion du pays à l’Union européenne le 1er mai 2004, son économie a subi d’importantes réformes économiques et structurelles qui ont transformé le paysage économique. Après avoir été durement touchée par la crise financière mondiale et l’exposition du système bancaire national, l’économie du pays s’est redressée ces dernières années, grâce à la demande intérieure et au tourisme.

    Le secteur tertiaire (services) est le principal contributeur à la VAB, représentant environ 83,4 % en 2019. Cette évolution reflète la restructuration progressive de l’économie chypriote d’un exportateur de minéraux et de produits agricoles au cours de la période 1961-1973 et d’un exportateur de produits manufacturés dans la dernière partie des années 1970 et le début des années 80, à un centre international de tourisme, d’affaires et de services dans les années 1980, 1990 et 2000. Le secteur secondaire (fabrication) représentait environ 14,6 % de la VAB en 2019. Le secteur primaire (agriculture et pêche) ne cesse de diminuer et n’a atteint que 2 % de la VAB en 2019.

    En ce qui concerne les performances économiques récentes de l’économie, un taux de croissance positif de 5,2 % a été enregistré en 2018, après un taux de 5,2 % en 2017. En 2019, l’économie a progressé à un rythme plus lent de 3,1 %, ce qui était toutefois nettement supérieur à la moyenne de l’UE et de la zone euro (1,5 % et 1,3 % respectivement).

    Le secteur du tourisme constitue l’un des principaux moteurs de la croissance économique à Chypre. En 2018 et 2019, le tourisme a enregistré un nombre record d’arrivées de touristes (hausse de 7,8 % et de 1 % respectivement). Le secteur des services professionnels s’est révélé remarquablement résilient pendant la crise économique de 2012-2013. Ce secteur a également joué un rôle clé dans le redressement de l’économie chypriote et devrait rester important dans les années à venir. Le secteur du transport maritime chypriote est également un important moteur de croissance pour Chypre. En combinant de solides avantages géographiques, institutionnels et commerciaux, Chypre a réussi à amasser la 11e plus grande flotte marchande au monde et la troisième plus grande flotte marchande de l’UE.

    Sur le marché du travail, le chômage est tombé à 8,4 % et 7,1 % respectivement en 2018 et 2019, contre 16,1 % en 2014. En ce qui concerne les finances publiques, les objectifs ont été atteints avec des marges considérables ces dernières années. Plus précisément, en 2019, le solde budgétaire était positif de l’ampleur de 1,7 % du PIB, soutenant la soutenabilité de la dette, la dette publique tombant à 95,5 % du PIB, contre 100,6 % du PIB.

    Après avoir atteint un excédent en 2019, les mesures budgétaires adoptées pour lutter contre la pandémie et la baisse des recettes qui en a résulté (-6,1 %) ont poussé le budget public en territoire négatif, à -3,9 % (estimations du FMI). Le déficit devrait se réduire à 1,5 % du PIB en 2021 et à 0,2 % en 2022, étant donné que les mesures de soutien sont progressivement assouplies et que la perception des recettes s’accélère. Le ratio de la dette publique au PIB devrait suivre une tendance similaire: après avoir atteint 118,4 % en 2020, elle devrait progressivement diminuer pour atteindre 112,4 % cette année et 105,1 % en 2022 (FMI). Néanmoins, la situation reste incertaine, étant donné que le déploiement de la deuxième phase du système national d’assurance maladie (NHIS) et l’augmentation de la rémunération des agents publics devraient augmenter progressivement les dépenses publiques au cours de la période prévue. L’inflation a été négative de 0,6 % en 2020, principalement en raison de la baisse des prix de l’énergie, et devrait se stabiliser autour de 1 % au cours des deux prochaines années.

    L’impact de la crise provoquée par la COVID-19 sur le marché du travail a été atténué par des mesures temporaires d’aide au revenu, qui ciblent en particulier les travailleurs du secteur du tourisme. En conséquence, le chômage s’est établi à 8 % en 2020 (contre 7 % un an plus tôt) et devrait diminuer progressivement cette année et en 2022 (à 7 % et 6,4 %, respectivement). Ces dernières années, l’accent mis sur les services et l’industrie qualifiée, ainsi que sur la croissance industrielle et agricole, a permis au pays d’améliorer son niveau de vie déjà élevé; toutefois, 22,3 % de la population est exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (Service statistique de la République de Chypre), la tendance étant susceptible d’être aggravée par la crise mondiale en cours.

    Sur la base du programme national de réforme de Chypre 2016, l’objectif national 2020 pour la réduction de la pauvreté et de l’exclusion sociale est: «La réduction du nombre de personnes à risque de pauvreté et d’exclusion sociale de 27,000 personnes ou la diminution du pourcentage de 23,99 % en 2008 à 19,3 % d’ici 2020» Toutefois, sur la base du rapport Poverty Watch qui suit, l’objectif ci-dessus est loin d’être atteint. Les dernières données disponibles (2019) montrent que le pourcentage de pauvreté à Chypre, l’indicateur AROPE, est de 22,3 %, ce qui est inférieur au pourcentage de 2008 (23,6 %). Cela ne tient pas compte des conséquences de la pandémie de COVID-19 sur l’économie en 2020, l’augmentation du chômage étant le principal problème. Cela devrait réduire le développement économique et ralentir le rythme décroissant du pourcentage de pauvreté, en vue d’atteindre l’objectif du PNR pour 2020 de 19,3 %. Selon Cystat 22,3 % ou 194.400 personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté et le taux de chômage à 6,8 % au deuxième trimestre 2020, contre 6,5 % au trimestre correspondant de 2019. Cela s’explique principalement par les secteurs de l’économie qui ont le plus d’impact par la pandémie de COVID-19. Dans ce contexte, le rapport Poverty Watch vise à mettre en évidence des problèmes spécifiques et des groupes de citoyens qui sont confrontés à des problèmes particuliers de pauvreté et d’exclusion sociale.

    En ce qui concerne l’infrastructure, les éléments ci-joints sont pris en considération en ce qui concerne l’adaptation. Ces informations ont été obtenues à partir de l’évaluation nationale des risques liés aux changements climatiques réalisée en 2014-2016.

    Rapport mis à jour jusqu’à: 2021-03-15

    Élément Statut Liens
    Stratégie nationale d’adaptation (NAS)
    • NAS réel — adopté
    Plan national d’adaptation (PAN)
    • PAN effectif — adopté
    Plan d’adaptation sectoriel (PAS)
    Évaluation de l’impact des changements climatiques et de la vulnérabilité
    • terminé
    Observations météorologiques
    • Établi
    Projections et services climatiques
    • Établi
    Portails et plateformes d’adaptation
    Indicateurs et méthodologies de suivi, d’établissement de rapports et d’évaluation (MRE)
    Principaux rapports et publications
    Communication nationale à la CCNUCC
    Rapports sur l’adaptation à la réglementation en matière de gouvernance
    Le Département de météorologie (DOM) maintient une base de données d’informations climatologiques à partir de 1904 à aujourd’hui. La base de données comprend des mesures de stations climatologiques automatiques analogiques sur une base horaire, des observations manuelles (une ou deux fois par jour) et des stations météorologiques modernes avec des mesures enregistrées toutes les 10 minutes. La base de données se termine par des mesures de l’air supérieur à partir de 1989 à aujourd’hui (deux fois par jour) et depuis 2016, des mesures radar météorologiques des précipitations.

    Ces données sont utilisées par le département à des fins de recherche et des articles pertinents ont été publiés (évaluation des modèles climatiques, études d’évaluation des changements climatiques, quantification des changements concernant les paramètres atmosphériques, etc.).

    Sur une base régulière, le DOM utilise les informations pour créer des périodes climatiques de référence concernant le vent, la température, les précipitations, la végétation et la sécheresse en utilisant à la fois des statistiques et des méthodologies SIG.

    La base de données est également offerte aux instituts d’enseignement et de recherche pour des activités de recherche et des programmes financés sur des sujets pertinents.

    Projets actuels associés à la surveillance, à la modélisation, aux projections et aux scénarios climatiques:
        • EMME-CARE: Centre de recherche sur le climat et l’atmosphère de la Méditerranée orientale — Moyen-Orient (H2020/Teaming)
    • CELSIUS: Projection des températures extrêmes du climat à l’échelle régionale à l’échelle urbaine (Chypre Research & Innovation Foundation, RIF EXCELLENCE)
    • CORDEX: Évaluation et prévision des risques d’incendie de forêt (WMO-WCRP

    ) Surveillance et prévision des risques d’incendie de forêt(http://map.disarmfire.eu/Cyprus ): Indices d’incendie en direct, Surveillance active des incendies (estimations par satellite), prévisions à court terme et à l’échelle climatique des indices d’incendie Risque de maladie à transmission

    vectorielle (http://vbd.cyi.ac.cy/): prévision à l’échelle climatique de l’adéquation des espèces
    Le Département des prévisions environnementales (EPD) du Centre de recherche sur l’atmosphère et le climat (CARE-C) de l’Institut chypriote (CyI) utilise des modèles atmosphériques et climatiques mondiaux et régionaux pour l’étude et la prédiction de variables météorologiques clés à proximité de la surface liées aux conditions moyennes et extrêmes variables causées par le changement climatique en cours.

    Projets en cours:
        • EMME-CARE: Centre de recherche sur le climat et l’atmosphère de la Méditerranée orientale — Moyen-Orient (H2020/Teaming)
    • CELSIUS: Projection des températures extrêmes du climat à l’échelle régionale à l’échelle urbaine (Chypre Research & Innovation Foundation, RIF EXCELLENCE)
    • CORDEX: Expérience régionale coordonnée de réduction d’échelle (OMM-WCRP)

    Outils/méthodologies:

    Modèle: WRF en tant que modèle climatique régional (MRC) réduisant dynamiquement les projections du modèle climatique mondial (GCM) du CCSM4

    Résolution spatiale: 50 x 50 km (complété), 24 x 24 km (en cours) Résolution

    temporelle: production quotidienne Scénario

    d’émission: RCP2.6, RCP4.5, RCP8.5

    Période: 1950-2100

    Variables: Variables atmosphériques 3D, y compris le climat de surface un (Tmax, Tmn, précipitation, vitesse du vent, humidité relative, etc.) Moyennes annuelles et saisonnières à

    long terme (climatologies de 30 ans) des variables climatiques de surface

    Indices des extrêmes de température, sur la base du niveau absolu, du seuil, du percentile et de la durée, tels que définis par l’équipe d’experts sur la détection et les indices du changement climatique (ETCCDI) Indices de risque d’incendie de

    forêt Modèle de dynamique

    vectorielle des populations/système d’aide à la décision de FuzzyLoc pour la prédiction vectorielle des risques d’incendie de

    forêt ( http://map.disarmfire.eu/Cyprus): Indices d’incendie en direct, Surveillance active des incendies (estimations par satellite), prévisions à court terme et à l’échelle climatique des indices d’incendie Risque de maladie à transmission

    vectorielle (http://vbd.cyi.ac.cy/): prévision à l’échelle climatique de l’adéquation des espèces
    Des études récentes sur le climat actuel et futur ont montré que la Méditerranée orientale est l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique, étant donné qu’elle devrait être relativement fortement affectée par le réchauffement prévu et les changements qui s’y rapportent en raison du forçage causé par l’homme par l’augmentation des gaz à effet de serre. Un aspect clé du changement climatique plus large attendu à l’avenir est l’expansion des tropiques et, par conséquent, des zones sèches subtropicales qui se trouvent au sud de la Méditerranée. Par conséquent, Chypre devrait faire face à une augmentation de la fréquence et de l’intensité des sécheresses et des conditions météorologiques chaudes dans un avenir proche. Étant donné que la région est diversifiée et que les conditions climatiques extrêmes sont déjà courantes, les impacts peuvent être disproportionnés. Les modèles climatiques régionaux prédisent systématiquement un réchauffement global et un séchage de Chypre avec des impacts significatifs sur la santé humaine, la consommation d’énergie, les ressources en eau et d’autres secteurs socio-économiques.
    Aléas climatiques observés Aigu Chronique
    Température
    • Vague froide/gel
    • Vague de chaleur
    • Changement de température (eau marine d’eau douce de l’air)
    • Variabilité de la température
    Vent
    • Cyclone
    Eau
    • Sécheresse
    • Fortes précipitations (grêle de pluie neige/glace)
    • Évolution des régimes et des types de précipitations (neige de grêle/glace)
    • Précipitations et/ou variabilité hydrologique
    • Intrusion saline
    Masse solide
    • Érosion côtière
    • Dégradation des sols (y compris la désertification)
    • Érosion des sols
    Principaux risques climatiques futurs Aigu Chronique
    Température
    • Vague froide/gel
    • Vague de chaleur
    • Changement de température (eau marine d’eau douce de l’air)
    • Variabilité de la température
    Vent
    Eau
    • Sécheresse
    • Fortes précipitations (grêle de pluie neige/glace)
    • Évolution des régimes et des types de précipitations (neige de grêle/glace)
    • Précipitations et/ou variabilité hydrologique
    Masse solide
    Chypre se trouve à l’extrémité sud-est de la mer Méditerranée et de l’Europe, qui est l’un des points chauds les plus sensibles et les régions les plus vulnérables du monde en ce qui concerne le changement climatique.

    Le climat à Chypre se caractérise généralement par des hivers pluvieux doux, des sécheresses occasionnelles et des étés longs, chauds et secs. Dans les vents, la température moyenne diurne varie de 12 à 15 °C tandis que la saison des pluies s’étend de novembre à mars, la plupart (environ 60 %) de la pluie tombant entre décembre et février. Les précipitations sont généralement associées au mouvement des écoulements maritimes humides vers le Nord, particulièrement au-dessus des zones de haute altitude. Les précipitations hivernales sont étroitement liées à la cyclogenèse dans la région. En été, la température maximale moyenne dans les régions côtières est de 32 °C et atteint souvent 40 °C dans les zones continentales des basses terres. Ceci est attribué à l’extension du bas thermique asiatique d’été qui est évident dans toute la Méditerranée orientale dans tous les schémas de circulation saisonnière et les températures élevées associées et l’ensoleillement abondant. L’aridité estivale caractéristique de la région a des implications importantes dans plusieurs secteurs socio-économiques.

    Des études récentes sur le climat actuel et futur ont montré que cette île semi-aride a été affectée et devrait être relativement fortement affectée par le réchauffement prévu et les changements qui y sont liés. Le changement déjà observé des schémas météorologiques synoptiques moyens en Europe et dans la région voisine a été lié à l’augmentation de l’apparition d’événements pluviométriques, de précipitations, de chaleurs et de poussières graves. Par conséquent, Chypre, où des conditions climatiques diverses et extrêmes sont déjà courantes, est susceptible de faire face à une augmentation de la fréquence et de l’intensité des sécheresses et des conditions météorologiques chaudes dans un avenir proche, avec probablement des effets disproportionnés.

    Les changements climatiques futurs ont été projetés en utilisant PRECIS comme principal modèle climatique régional et le scénario A1B du Rapport spécial sur les scénarios d’émissions (SRES) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui fournit un bon scénario intermédiaire pour les émissions de dioxyde de carbone et la croissance économique.

    Le climat à Chypre se caractérise généralement par des hivers pluvieux doux, des sécheresses occasionnelles et des étés longs, chauds et secs. Des études récentes sur le climat actuel et futur ont montré que la Méditerranée orientale est l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique, étant donné qu’elle devrait être relativement fortement affectée par le réchauffement prévu et les changements connexes dus au forçage par l’homme par l’augmentation des gaz à effet de serre (GES). Un aspect clé du changement climatique plus large attendu à l’avenir est l’expansion des tropiques et, par conséquent, des zones sèches subtropicales qui se trouvent au sud de la Méditerranée. Par conséquent, Chypre devrait faire face à une augmentation de la fréquence et de l’intensité des sécheresses et des conditions météorologiques chaudes dans un avenir proche. Étant donné que la région est diversifiée et que les conditions climatiques extrêmes sont déjà courantes, les impacts peuvent être disproportionnés.

    Les gradients et les contrastes sont caractéristiques pour Chypre, non seulement dans les conditions climatiques, mais aussi dans les aspects sociaux et économiques, l’accès aux ressources naturelles, ainsi que les traditions culturelles et religieuses. Cette diversité est un attribut régional, mais peut aussi être associée à des tensions politiques. La région étant l’un des principaux «points chauds» du changement climatique, on s’inquiète de l’état futur de l’environnement et des conséquences sociétales.

    En général, les modèles climatiques régionaux prédisent systématiquement un réchauffement global et un séchage de Chypre avec des impacts significatifs sur la santé humaine, la consommation d’énergie, les ressources en eau et d’autres secteurs socio-économiques. Un réchauffement prononcé et des réductions de précipitations sont également détectés à partir des séries chronologiques de température et de paramètres de précipitations, en ce qui concerne les emplacements représentatifs de Chypre au cours de la période 1951-2100.

    Source: Communication nationale 7, disponible à l’adresse https://unfccc.int/[…]/92680315_Cyprus-NC7-BR3-1-CYP.pdf.
    Surveillance et prévision des risques d’incendie de forêt( http://map.disarmfire.eu/Cyprus): Indices d’incendie en direct, Surveillance active des incendies (estimations par satellite), prévisions à court terme et à l’échelle climatique des indices d’incendie Risque de maladie à transmission

    vectorielle (http://vbd.cyi.ac.cy/): prévision à l’échelle climatique de l’adéquation des espèces

    Principaux secteurs concernés

    Impact/danger clé
    haut
    Il est probable que certains risques ne seront pas répartis uniformément, les populations urbaines (en particulier Nicosie) semblant être plus touchées par les vagues de chaleur et la mortalité liée à la chaleur due à l’île de chaleur urbaine. Dans les zones urbaines où les niveaux de pollution de l’air sont élevés, les vagues de chaleur sont plus fréquentes. En outre, l’augmentation des températures serait plus élevée à l’intérieur que sur la côte chypriote, ce qui entraînerait des conséquences néfastes pour la santé de la population vivant à l’intérieur des terres. La plupart des risques dans le secteur de la santé sont fortement corrélés à la démographie sociale. Les personnes âgées, par exemple, sont généralement plus vulnérables à la plupart des impacts sur la santé, et une population vieillissante est susceptible d’augmenter ces risques. Les décès liés à la chaleur sont fonction de plusieurs facteurs, dont la répartition par âge de la population, les niveaux de privation et le capital social (c’est-à-dire les réseaux sociaux et les contacts). Cependant, la relation entre la mortalité liée à la température, la privation et le capital social est très complexe et ne peut pas être caractérisée dans cette évaluation. Des températures plus élevées peuvent causer une saison pollinique plus précoce et peut-être plus longue. Plus de jours avec des concentrations élevées de pollen se traduiraient par plus de personnes atteintes de rhume des foins et d’asthme pollen. La mortalité annuelle excédentaire due au CC dans les années 2050 peut augmenter de 94 % dans le scénario CC modéré et jusqu’à 126 % dans le scénario CC plus pessimiste. Dans les années 2080 peuvent augmenter de 104 % dans le scénario CC modéré et jusqu’à 268 % dans le scénario CC plus pessimiste. La morbidité annuelle de chaleur excessive, exprimée en jours-patients à l’hôpital par an, augmentera également proportionnellement.
    Probabilité de danger clé
    moyen
    Il est prouvé que l’acclimatation de la population et la capacité d’adaptation (par exemple, l’utilisation accrue de la climatisation et l’adaptation physiologique progressive) peuvent influencer le niveau de certains risques pour la santé associés au changement climatique. Par exemple, les gens peuvent devenir progressivement acclimatés à des températures plus élevées et il y a des indications que les régions européennes avec des étés chauds n’ont pas des taux annuels de mortalité liés à la chaleur significativement plus élevés que les régions froides. Les mesures de protection de la santé publique telles que les systèmes d’alerte, les alertes sanitaires, les campagnes de sensibilisation du public et les conseils de prévention à domicile peuvent contribuer à réduire les risques sanitaires liés aux températures plus élevées liées au changement climatique; fournir ces éléments est un signe de capacité à s’adapter aux risques climatiques à court terme. Il a été démontré que les plans de canicule réduisent la mortalité liée à la chaleur en Italie, mais les preuves de l’efficacité sont encore très limitées. Il y a peu d’informations sur la façon dont les changements futurs dans le logement et les infrastructures réduiraient le fardeau régional ou local de la mortalité ou de la morbidité liées à la chaleur. La création et la protection d’infrastructures vertes pour réduire le phénomène UHI et améliorer la qualité de l’air doivent être une priorité pouvant être une mesure d’adaptation. La réponse de Chypre en matière de santé publique lors des vagues de chaleur est basée sur la prévision des vagues de chaleur, l’émission d’avertissements et la fourniture de conseils pour l’autoprotection contre les vagues de chaleur, par l’intermédiaire des médias de masse (télévision, radio, journaux, sites Web publics). En outre, lors de fortes vagues de chaleur, le gouvernement, afin de protéger ses citoyens des effets nocifs sur la santé, recommande un couvre-feu entre les heures à haut risque de la journée. En outre, il y a des centres communaux entièrement climatisés pour accueillir les personnes n’ayant pas accès à un environnement climatisé pendant les jours de températures élevées. Cependant, la protection de la population contre les vagues de chaleur n’est pas toujours possible.
    Vulnérabilité
    moyen
    La vulnérabilité globale future de la santé publique aux changements climatiques futurs, en termes de sensibilité, d’exposition et de capacité d’adaptation sur la base des données disponibles, est présentée dans un tableau de l’évaluation des risques liés au changement climatique. Comme le montre le tableau, la santé publique de Chypre n’est pas considérée comme vulnérable aux changements climatiques, principalement en raison du fait qu’elle se caractérise par une bonne capacité d’adaptation. La seule vulnérabilité identifiée dans le cadre du projet CYPADAPT est liée aux décès et aux problèmes de santé dus aux vagues de chaleur et aux températures élevées. Ainsi, la capacité d’adaptation devrait être renforcée par des mesures urgentes et satisfaisantes pour la protection efficace de la population contre les vagues de chaleur.
    Incidence future des risques
    haut
    À mesure que les températures augmentent, principalement pendant les mois d’été, cela peut avoir un effet ultérieur sur le nombre de décès prématurés dus à des maladies liées à la chaleur (c’est-à-dire des maladies cardio-vasculaires et respiratoires). Ces décès ont tendance à dépasser un seuil de température fixé, le seuil et le taux d’augmentation variant d’une région à l’autre. La mortalité par température (liée à la chaleur) a été traitée en évaluant l’évolution du taux de mortalité en fonction des fonctions de réponse à l’exposition publiées, des températures seuils et des données sur la température quotidienne maximale et le nombre de décès journaliers. La mortalité et la morbidité liées à la chaleur sont les principaux défis auxquels le secteur sera confronté en raison du changement climatique. Chypre peut être considérée comme un pays à forte population vieillissante. Cela représente un sérieux défi pour le système de santé et de retraite de Chypre. Les groupes de population les plus vulnérables aux vagues de chaleur sont les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques préexistantes, les personnes confinées au lit, les enfants, les groupes de population à faible statut socio-économique, les travailleurs en plein air. Les professions les plus exposées au risque de coup de chaleur comprennent les travaux de construction et d’agriculture, de sylviculture et de pêche. Il est probable que certains risques ne seront pas répartis uniformément, les populations urbaines semblent plus touchées par les vagues de chaleur et la mortalité liée à la chaleur due à l’île de chaleur urbaine. Dans les zones urbaines où les niveaux de pollution de l’air sont élevés, les vagues de chaleur sont plus fréquentes. En outre, l’augmentation des températures serait plus élevée à l’intérieur que sur la côte chypriote, ce qui entraînerait des conséquences néfastes pour la santé de la population vivant à l’intérieur des terres. La mortalité annuelle excédentaire due au CC dans les années 2050 peut augmenter de 94 % dans le scénario CC modéré et jusqu’à 126 % dans le scénario CC plus pessimiste. Dans les années 2080 peuvent augmenter de 104 % dans le scénario CC modéré et jusqu’à 268 % dans le scénario CC plus pessimiste.
    Impact/danger clé
    haut
    La disponibilité de l’eau dans une ressource essentielle tant pour l’homme que pour les écosystèmes. Chypre est déjà confrontée à d’importants problèmes de pénurie d’eau et de sécheresse, qui devraient s’intensifier en raison du changement climatique. Plusieurs types d’habitats parmi différents groupes d’habitats sont sensibles aux changements dans la quantité d’eau. Parmi eux, il existe des types d’habitats comme les prairies de tourbe endémiques de Troodos (6460), dont la conservation dépend absolument du développement hydrologique de la région. Les forêts et autres terres boisées de Chypre souffrent considérablement de sécheresse et de stress hydrique qui, dans certaines années, peuvent être particulièrement intenses. En raison de l’existence d’étés longs, secs et chauds ainsi que des faibles niveaux de précipitations hivernales entre 1993 et 2000, un nombre important d’arbres ont séché dans les forêts de l’île. Le changement climatique devrait exacerber les pressions sur les ressources naturelles de Chypre, qui sont déjà soulignées en raison des conditions climatiques semi-arides de l’île. En conséquence, des effets négatifs sont prévus sur la disponibilité de l’eau, puis sur les écosystèmes dépendants de l’eau, la flore et la faune. En outre, une réduction de la productivité forestière induite par le climat pourrait entraîner une diminution de l’efficacité de stockage.
    Probabilité de danger clé
    haut
    Les facteurs climatiques susceptibles d’avoir une incidence sur les ressources en eau de Chypre comprennent la diminution des précipitations et l’augmentation de la température, les sécheresses, les fluctuations des précipitations intenses. Selon les projections de PRECIS pour la future période 2021-2050, la température annuelle moyenne à Chypre devrait augmenter de 1-2 o C, tandis que les précipitations totales annuelles moyennes seront légèrement réduites avec des variations saisonnières. La durée maximale des périodes de sécheresse (précipitation35o C) sera augmentée en moyenne de 10 à 30 jours sur une base annuelle, selon la région. En ce qui concerne les changements futurs des précipitations totales maximales annuelles sur 1 jour, les projections de PRECIS montrent qu’une légère augmentation d’environ 1-4 mm est prévue. Enfin, en ce qui concerne les précipitations totales annuelles les plus élevées, en baisse en 3 jours consécutifs, une augmentation négligeable d’environ 1-2 mm de précipitations est attendue.
    Vulnérabilité
    haut
    Afin de combler cet écart, entre la demande croissante d’eau et la réduction de l’approvisionnement en eau, en raison des effets du changement climatique, plusieurs mesures d’adaptation, plans et ouvrages hydrauliques ont été mis en œuvre ou planifiés par le Gouvernement. Le programme de mesures défini dans le plan de gestion du bassin hydrographique de Chypre comprend, entre autres, des mesures qui devraient renforcer la capacité d’adaptation de Chypre à la diminution de la disponibilité des ressources en eau douce et, partant, au changement climatique. Bon nombre des mesures adoptées ont déjà atténué le problème de la pénurie d’eau. Ainsi, l’approvisionnement en eau domestique est continu avec le supplément d’eau dessalée. En ce qui concerne la situation future, la somme des ressources moyennes estimées en eau douce et non en eau douce pour la période 2021-2050 (341 Mm3) devrait satisfaire pleinement la demande future en eau de tous les secteurs. Cependant, l’eau dessalée est principalement distribuée dans les centres urbains de Chypre par l’intermédiaire de Government Water Works (GWW), tandis que d’autres zones, telles que les communautés de montagne, dépendent uniquement des ressources en eau douce (principalement les eaux souterraines) pour répondre à leurs besoins en eau potable (WDD, 2009a). La capacité d’adaptation future à la disponibilité d’eau pour l’approvisionnement en eau domestique dans les plaines et les zones côtières, ainsi que dans les zones de montagne, est considérée comme élevée à très élevée, et limitée à modérée, respectivement. D’autre part, les mesures appliquées n’ont pas encore réussi à satisfaire pleinement la demande d’eau pour l’irrigation, étant donné que l’agriculture constitue le principal consommateur d’eau à Chypre. De plus, l’eau n’est pas distribuée uniformément, qu’il s’agisse d’eau douce ou d’eau recyclée. En particulier, l’eau recyclée pour l’irrigation n’est distribuée que dans les plaines et les zones côtières. Alors que l’irrigation dans les zones de montagne dépend de l’eau disponible dans les réservoirs de stockage qui sont de capacité limitée et pendant les périodes de sécheresse, leurs réserves sont épuisées, et sur les forages privés, entraînant ainsi la surexploitation des aquifères.
    Incidence future des risques
    haut
    Chypre a déjà connu de graves sécheresses et des pénuries d’eau, la désertification étant un phénomène bien connu dans de nombreuses parties de l’île. L’augmentation de la demande en eau a entraîné des constructions de barrages datant de 1900 et une grave surexploitation des ressources en eau. Le dépérissement prolongé des arbres, comme le dépérissement prolongé de plusieurs espèces d’arbres après la période prolongée de sécheresse de 2005-2008, est également documenté. De nos jours, des mesures de conservation sont appliquées afin de restaurer les aquifères et les écosystèmes par le biais de plans de gestion. La surveillance et la gestion des masses d’eau sont mises en œuvre conformément à la directive-cadre sur l’eau, qui a été incorporée dans la législation chypriote (loi no 3812/2004) et appliquera la loi 82/30 relative à la protection des cours d’eau. Chypre a également élaboré des plans de gestion pour la sécheresse, la qualité et la quantité de l’eau, les zones protégées (conformément aux directives de l’UE pour les habitats et les oiseaux), ainsi que pour la gestion des bassins hydrographiques. Entre-temps, l’intensification de la surveillance des sols et la mise en œuvre de la PAC et de la Convention sur la lutte contre la désertification devraient contribuer à la lutte contre l’érosion et à la limitation du séchage. En ce qui concerne le secteur forestier, le DoF a pris des mesures en tenant compte des conséquences des sécheresses et des températures élevées et a élaboré un plan d’action à court terme pour la lutte contre les conséquences de la sécheresse dans les forêts de l’État chypriote. L’exposition de la qualité des masses d’eau à Chypre (qui sont déjà en mauvais état qualitatif) est considérée comme plus vulnérable aux effets du changement climatique.Par conséquent, on a estimé que la capacité d’adaptation future de la qualité de l’eau aux changements climatiques est modérée pour les eaux de surface et limitée à modérée pour les eaux souterraines.

    Aperçu des dispositifs institutionnels et de la gouvernance au niveau national

    Une première évaluation de la vulnérabilité des secteurs économiques les plus importants a été réalisée dans le cadre du projet CYPADAPT. L’évaluation des risques liés au changement climatique (CCRA) de Chypre a été publiée en 2016. Le présent rapport donne un aperçu de l’évaluation des risques, y compris une synthèse des principales constatations. Il présente les meilleures informations disponibles sur la vulnérabilité de Chypre au changement climatique, recense les risques et les opportunités notables et les lacunes dans notre compréhension actuelle des risques climatiques. L’évaluation a été réalisée dans 12 «secteurs» (ou domaines de recherche) et a tiré des preuves d’examens de la littérature, d’exlicitation d’experts et d’analyses quantitatives plus détaillées, lorsque les données le permettaient. Il a intégré la rétroaction des intervenants de ces secteurs, afin d’identifier les impacts potentiels et de sélectionner les risques pour une analyse plus détaillée. Pour chaque secteur, un rapport sectoriel a été produit. À la suite de la méthodologie appliquée dans l’ADRC du 1er Royaume-Uni, les travaux de collecte et d’analyse de données pour l’ADRC ont été divisés en secteurs.
    Le PAN définit clairement l’organe de mise en œuvre de chaque mesure d’adaptation. La mise en œuvre de plusieurs mesures d’adaptation dans les 11 secteurs vulnérables est en cours. L’état d’avancement des mesures du PAN est reflété dans le premier rapport annuel au Conseil des ministres sur la mise en œuvre de la stratégie nationale d’adaptation et du plan d’action national à la suite de consultations avec les organismes chargés de la mise en œuvre. Le rapport a été approuvé par le Conseil des ministres le 5 décembre 2018.

    Le département de l’environnement (DOE) de MARDE en tant qu’organe approuvé par le Conseil des ministres pour suivre la mise en œuvre de la NAS et du PAN a organisé entre novembre 2017 et juillet 2018 des réunions avec le directeur général de MARDE et des consultations avec tous les organismes chargés de la mise en œuvre de la planification de la mise en œuvre des mesures d’adaptation en 2019 et de l’élaboration du budget national de 2020. Les modifications apportées aux mesures du PAN adopté par le Conseil des ministres en mai 2017, les détails de la mise en œuvre des mesures ainsi que les nouvelles mesures ont été discutés au cours de ces réunions et figurent dans le 1er rapport annuel.

    Le DOE a également organisé des réunions avec des établissements universitaires et de recherche et des organismes de mise en œuvre du PAN afin de discuter du financement des mesures d’adaptation au moyen d’instruments financiers en sus du budget national. Ces réunions ont abouti à la préparation et à la soumission d’une proposition au titre de l’instrument financier LIFE (projets intégrés LIFE) pour le financement de la mise en œuvre de la NAS.

    En outre, certaines actions d’adaptation autonomes sont entreprises au niveau sectoriel. Par exemple, l’Institut de recherche agricole et le Département des forêts du Ministère entreprennent des projets qui facilitent l’adaptation. En outre, l’Institut chypriote a présenté un plan d’adaptation au changement climatique pour le bassin du fleuve Pedieos à la commission de l’environnement du Parlement chypriote en février 2017.

    Il existe un certain nombre d’exemples de coopération avec des autorités régionales plus larges, des municipalités, des groupes communautaires et des entreprises locales privées.

    Le ministère de l’Environnement (DOE) de MARDE est l’organe approuvé par la décision du Conseil des ministres, qui a adopté la NAS et le PAN en mai 2017, afin de suivre la mise en œuvre de la NAS et du PAN. La même décision indique également clairement que la NAS et le PAN font l’objet d’un réexamen annuel.

    Des données sont recueillies pour chaque mesure d’adaptation et un examen est en cours de préparation. La date limite pour soumettre l’examen au ministère de l’Environnement était le 15 mai 2018. Doe a rédigé un rapport d’avancement qui a été envoyé aux parties prenantes concernées, puis au Conseil des ministres pour adoption. Le premier rapport annuel adopté par le Conseil des ministres le 5 décembre 2018 comprend, entre autres, les éléments suivants:

    Nouvelles données sur l’enregistrement des changements climatiques observés et futurs à Chypre.

    De nouvelles données dans l’évaluation des incidences du changement climatique, de l’adaptation et de la vulnérabilité de Chypre.

    Activités menées pour la mise en œuvre de la NAS et du PAN pour la période 2017-2018.

    Mesures et actions d’adaptation mises à jour pour Chypre au changement climatique.
    Le
    DOE est en contact permanent avec les organismes chargés de la mise en œuvre pour discuter de la mise en œuvre du PAN, de la modification des mesures, si nécessaire, et des ressources (humaines et financières) nécessaires. Les examens coordonnés par le ministère de l’Environnement impliquent toutes les parties prenantes, comme indiqué dans la décision du Conseil des ministres qui a adopté la NAS et le PAN en mai 2017. Le processus d’examen suit les étapes suivantes:

    La version précédente du PAN/NAS est envoyée à toutes les parties prenantes concernées.

    Des réunions sectorielles ont lieu avec les parties prenantes directement concernées.

    Des réunions générales ont lieu pour la vue d’ensemble de l’examen de la NAS/NAP.

    L’ébauche finale de la version révisée de la NAS/PNA est transmise pour commentaires finaux à toutes les parties prenantes.

    La version finale de la version révisée de la NAS/PNA est transmise au Conseil des ministres pour approbation.
    Il existe un certain nombre d’exemples de coopération avec des autorités régionales plus larges, des municipalités, des groupes communautaires et des entreprises locales privées, notamment:

    Camp-Chypre, qui met en œuvre des activités dans la zone côtière périurbaine méridionale de la ville de Larnaca en ce qui concerne:
    biodiversité, évaluation
    des capacités, évaluation environnementale
    stratégique et instruments économiques et économiques de l’
    environnement.

    Il s’agit de la coopération de la municipalité de Larnaca et des communautés de Pervolia, Meneou et Kiti.

    Le projet COASTANCE pour l’adaptation des zones côtières, qui comprend une évaluation des risques côtiers et des mesures de gestion pour le cas pilote de la zone de Mazotos dans le district de Larnaca.

    Le projet MAREMED sur l’adaptation dans les zones côtières dans lequel l’Agence de développement du district de Larnaca est en partenariat avec 14 régions de cinq pays.
    Les principaux instruments et institutions politiques qui régissent l’adaptation au changement climatique aux principaux risques sont décrits analytiquement dans chaque rapport sectoriel, le rapport d’évaluation des risques liés au changement climatique. Parmi les politiques qui ont été prises en compte figurent les suivantes:

    • Le plan de gestion des bassins hydrographiques et la politique de l’eau, élaborés dans le cadre de la directive-cadre sur l’

    eau
    • Le plan de gestion des risques d’inondation, élaboré dans le cadre de la directive sur les inondations
    • Le plan d’action national en matière d’efficacité énergétique de Chypre, élaboré dans le cadre de la directive

    sur l’efficacité énergétique
    La majorité des projections relatives au changement climatique à Chypre proviennent d’un établissement de recherche, l’Institut chypriote. La collecte, la propriété et la réutilisation des règles pertinentes en matière de données qui sont applicables au niveau international aux établissements de recherche s’appliquent.

    Vue d’ensemble des dispositifs institutionnels et de la gouvernance au niveau infranational (lorsque le terme «sous-national» désigne l’échelon local et régional)

    Le projet MAREMED sur l’adaptation dans les zones côtières dans lequel l’Agence de développement du district de Larnaca est en partenariat avec 14 régions de cinq pays.
    Il existe un certain nombre d’exemples de coopération avec des autorités régionales plus larges, des municipalités, des groupes communautaires et des entreprises locales privées, notamment:

    Camp-Chypre, qui met en œuvre des activités dans la zone côtière périurbaine méridionale de la ville de Larnaca en ce qui concerne:
    biodiversité, évaluation
    des capacités, évaluation environnementale
    stratégique et instruments économiques et économiques de l’
    environnement.

    Il s’agit de la coopération de la municipalité de Larnaca et des communautés de Pervolia, Meneou et Kiti.

    Le projet COASTANCE pour l’adaptation des zones côtières, qui comprend une évaluation des risques côtiers et des mesures de gestion pour le cas pilote de la zone de Mazotos dans le district de Larnaca.

    Le projet MAREMED sur l’adaptation dans les zones côtières dans lequel l’Agence de développement du district de Larnaca est en partenariat avec 14 régions de cinq pays.
    • améliorer les structures de soins de santé (infrastructures et organisation) et le parc immobilier existant ainsi qu’en augmentant les infrastructures vertes et bleues.• Risques liés au milieu marin. • Développement durable du tourisme. • Les espèces envahissantes, les éclosions d’organismes nuisibles et les maladies constituent un risque important pour l’environnement naturel. modification des pratiques d’entretien et d’éclaircissement, utilisation d’arbres plus résistants à la sécheresse dans les actions de reboisement et de plantations, etc.• La désertification des terres, la dégradation et l’érosion des sols représentent déjà une menace sérieuse pour Chypre et devraient être aggravées dans le cadre de la Convention.
    Le Département de l’environnement dispose d’une ligne de communication ouverte avec les organes d’exécution pour discuter de la mise en œuvre du PAN, de la modification des mesures, si nécessaire, et des ressources (humaines et financières) nécessaires. Plusieurs lacunes en matière de connaissances ont été identifiées en tant qu’actions dans le PAN.
    Le changement climatique est une question horizontale nécessitant la participation et l’activation de presque tous les ministères de Chypre, y compris le ministère de l’agriculture, du développement rural et de l’environnement, le ministère de l’

    énergie, du commerce, de l’industrie et du tourisme, le ministère des affaires étrangères, le ministère des transports, des communications et des travaux, le ministère du travail, de la protection sociale et de l’assurance sociale, l’autorité de régulation de l’énergie et les autorités locales. En conséquence, le rôle du département de l’environnement du ministère de l’agriculture, du développement rural et de l’environnement en tant que coordonnateur national est renforcé et renforcé. En outre, un facteur important dans l’effort est l’amélioration continue du cadre institutionnel.

    Le changement climatique est l’un des principaux objectifs identifiés dans la stratégie chypriote de développement durable lancée par MARDE en 2007. L’objectif de la stratégie est d’élaborer un ensemble de principes pour la formulation d’un plan d’action en fonction des défis internationaux, conformément aux orientations politiques de l’UE et adaptés aux circonstances nationales spécifiques.

    Planification stratégique

    En février 2014, la Chambre du Parlement a voté la loi sur la responsabilité budgétaire et les systèmes budgétaires (FRBSL) no 20(I)/2014, qui couvre un large éventail de questions liées à la gestion des finances publiques.

    L’objectif était d’introduire de nouveaux principes de budgétisation qui renforcent la flexibilité des opérateurs économiques et la transparence de l’utilisation des ressources d’État, en obtenant des résultats mesurables. Dans ce contexte, les ministères ont été invités à mettre en œuvre de nouvelles procédures pour l’élaboration d’un plan stratégique à moyen terme et la budgétisation sur la base de ces activités pour atteindre leurs objectifs. L’importance de l’atténuation du changement climatique (et de l’adaptation) pour Chypre est soulignée par son inclusion comme premier objectif du plan stratégique du ministère de l’environnement et comme l’un des objectifs stratégiques du ministère de l’agriculture, du développement rural et de l’environnement.

    Politiques et mesures nationales

    Le processus de politique d’adaptation a été soutenu par le projet CYPADAPT52, cofinancé par l’UE au moyen de l’instrument LIFE+. Ce projet a débuté en septembre 2011 et s’est achevé en mars 2014. Le coordonnateur était le Département de l’environnement du Ministère de l’agriculture, du développement rural et de l’environnement, l’autorité chargée du changement climatique à Chypre. Chypre a élaboré une stratégie nationale d’adaptation et un plan d’action combinés en 201453, qui ont été mis à jour et adoptés officiellement en mai 2017.

    Le Ministère de l’agriculture, du développement rural et des ressources naturelles et de l’environnement est l’organe central de coordination du processus d’élaboration des politiques d’adaptation et a dirigé l’élaboration et l’adoption de la stratégie nationale d’adaptation et du plan d’action. La responsabilité de la mise en œuvre d’actions sectorielles spécifiques incombe aux autorités responsables de chaque action spécifique (par exemple, le ministère de l’agriculture pour les questions agricoles). Depuis 2017, des réunions ont lieu régulièrement avec toutes les parties prenantes afin d’évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités incluses dans le plan d’action et de planifier la voie à suivre, y compris la disponibilité du budget.

    Le contenu du plan national d’adaptation de Chypre au changement climatique est le suivant:
    — Présentation succincte des changements climatiques attendus dans le monde et en particulier à Chypre
    - Brève présentation des résultats de l’évaluation de la vulnérabilité de Chypre au changement climatique pour chacun des onze domaines d’action
    - Présentation des mesures d’adaptation au changement climatique proposées pour chacun des onze domaines d’action de Chypre

    Selon la décision pertinente du Conseil des ministres, le ministère de l’environnement devrait rendre compte chaque année au Conseil des ministres de l’état d’avancement de la mise en œuvre du plan d’action et de toute mise à jour/modification des mesures. Les mesures les plus récentes, telles qu’elles ont été communiquées au Conseil des ministres en avril 2021, ont été téléchargées.

    Sélection des actions et (programmes de) mesures

    Non déclaré


    Les parties prenantes participent à un processus spécifique. L’engagement actif des parties prenantes et des experts (départements ministériels relatifs, associations, organisations non gouvernementales, universités, instituts de recherche, etc.) a été reconnu dès le début de l’élaboration de la Stratégie nationale d’adaptation comme un élément clé de l’évaluation de la vulnérabilité, de l’identification et de l’évaluation des mesures d’adaptation et, surtout, de l’élaboration de la Stratégie nationale d’adaptation.

    Les parties prenantes ont été impliquées dans plusieurs phases du projet et notamment dans les domaines suivants: évaluation des incidences actuelles et futures, évaluation de l’adaptation et de la vulnérabilité, identification et
    évaluation des mesures d’adaptation à l’élaboration de la stratégie nationale d’adaptation. La Stratégie d’adaptation a connu deux phases de consultation différentes avant d’être finalisée.

    Le plan d’action fait l’objet de discussions annuelles avec toutes les parties prenantes concernées afin d’évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités incluses dans le plan d’action et de planifier la voie à suivre, y compris la disponibilité du budget. Les stratégies, politiques, plans et efforts infranationaux n’existent qu’au niveau des autorités locales, où certaines ont préparé leur stratégie d’adaptation locale.

    La stratégie nationale d’adaptation comprend un certain nombre d’autres stratégies verticales (par exemple biodiversité, désertification, gestion des côtes, inondations, sécheresses) qui, cependant, sont toutes au niveau national.
    En ce qui concerne l’intégration de l’action climatique dans les politiques sectorielles, des efforts considérables ont déjà été consacrés à l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans ces politiques, plans et programmes sectoriels. Voici quelques exemples:
    • Stratégie de développement durable
    • Stratégie en faveur de la biodiversité
    • Cadre politique de l’eau
    • Politique commune de la pêche
    • Politique agricole nationale
    • Plan de gestion des bassins hydrographiques
    • Plan d’action pour la sécheresse
    • Stratégie pour les forêts
    • Stratégie de gestion des risques de catastrophe
    Les actions d’adaptation sont principalement mises en œuvre au niveau national et dépendent de l’administration centrale. Certaines autorités locales ont élaboré leur stratégie d’adaptation locale en fonction de leurs impacts climatiques locaux, principalement à travers plusieurs projets (par exemple, Strovolos et Lakatamia ont préparé leur stratégie d’adaptation dans le cadre du projet LIFE Urbanproof).
    Des recherches sur les effets du changement climatique et les mesures d’adaptation sont menées par divers organismes de recherche à Chypre, tels que l’Institut chypriote et l’Institut de recherche agricole. Le Département de l’environnement coopère étroitement avec les établissements universitaires et les organismes de recherche qui mènent des activités de recherche pertinentes et identifient les possibilités de financement pour la mise en œuvre de mesures d’adaptation. Des actions d’adaptation locales sont menées dans le cadre de la Convention des maires pour le climat et l’énergie et non dans le cadre d’un processus programmé/planifié dans le cadre du PAN. L’Agence chypriote de l’énergie (ACE) prépare et surveille la mise en œuvre des plans d’action pour le climat et l’énergie par les autorités locales. Le CEA est officiellement le promoteur du «Covenant des maires» et du «Covenant des îles» à Chypre. Plus précisément, des plans d’action pour 40 autorités locales à Chypre ont été élaborés par le CEA pour aider à réduire les émissions de CO2 et à s’adapter au changement climatique. Marde est en contact avec l’Union des municipalités et l’Union des Communautés pour recueillir ces informations et organiser des journées de formation pour informer les autorités locales sur les actions d’adaptation pertinentes pour leurs régions.Le DOE a également organisé des réunions avec des institutions universitaires et de recherche et des organismes de mise en œuvre du PAN afin de discuter du financement des mesures d’adaptation au moyen d’instruments financiers en complément du budget national. Ces réunions ont abouti à la préparation et à la soumission d’une proposition au titre de l’instrument financier LIFE (projets intégrés LIFE) pour le financement de la mise en œuvre de la NAS. En outre, certaines actions d’adaptation autonomes sont entreprises au niveau sectoriel. Par exemple, l’Institut de recherche agricole et le Département des forêts du Ministère entreprennent des projets qui facilitent l’adaptation. En outre, l’Institut chypriote a présenté un plan d’adaptation au changement climatique pour le bassin du fleuve Pedieos à la commission de l’environnement du Parlement chypriote en février 2017.
    Les informations présentées dans ce chapitre ont été initialement recueillies dans le cadre du projet «Développement d’une stratégie nationale d’adaptation aux effets néfastes du changement climatique à Chypre» ou CYPADAPT et ont été renforcées par de nouveaux travaux de recherche publiés après la fin du projet. CYPADAPT est cofinancé (50:50) par le gouvernement de Chypre et de l’Union européenne dans le cadre du programme LIFE+ (LIFE10ENV/CY/000723). L’objectif principal du CYPADAPT était de renforcer et d’accroître la capacité d’adaptation de Chypre aux impacts du changement climatique grâce à l’élaboration d’une stratégie nationale d’adaptation. De plus amples informations sont disponibles sur le site web du projet http://uest.ntua.gr/cypadapt/.

    La vulnérabilité future du secteur des infrastructures est évaluée en termes de sensibilité, d’exposition et de capacité d’adaptation sur la base des données quantitatives et qualitatives disponibles pour Chypre et des
    projections climatiques pour la période 2021-2050, présentées dans le cadre du projet CYPADAPT.
    La décision du Conseil des ministres qui a adopté la NAS et le PAN en mai 2017 réglemente le suivi de la mise en œuvre de la NAS et du PAN. La même décision indique clairement que la NAS et le PAN font l’objet d’un réexamen annuel. Le premier rapport annuel adopté par le Conseil des ministres le 5 décembre 2018 comprend, entre autres, les éléments suivants: — Nouvelles données sur l’enregistrement des changements climatiques observés et futurs à Chypre. — De nouvelles données dans l’évaluation des incidences du changement climatique, de l’adaptation et de la vulnérabilité de Chypre. — Activités menées pour la mise en œuvre de la NAS et du PAN pour la période 2017-2018. — Mesures et actions d’adaptation mises à jour pour Chypre au changement climatique. Le Département de l’environnement dispose d’une ligne de communication ouverte avec les organes d’exécution pour discuter de la mise en œuvre du PAN, de la modification des mesures, si nécessaire, et des ressources (humaines et financières) nécessaires.
    La décision du Conseil des ministres qui a adopté la NAS et le PAN en mai 2017 réglemente le suivi de la mise en œuvre de la NAS et du PAN. La même décision indique clairement que la NAS et le PAN font l’objet d’un réexamen annuel. Le premier rapport annuel adopté par le Conseil des ministres le 5 décembre 2018 comprend, entre autres, les éléments suivants:

    Nouvelles données sur l’enregistrement des changements climatiques observés et futurs à Chypre.

    De nouvelles données dans l’évaluation des incidences du changement climatique, de l’adaptation et de la vulnérabilité de Chypre.

    Activités menées pour la mise en œuvre de la NAS et du PAN pour la période 2017-2018.

    Mesures et actions d’adaptation mises à jour pour Chypre au changement climatique.

    Le Département de l’environnement dispose d’une ligne de communication ouverte avec les organes d’exécution pour discuter de la mise en œuvre du PAN, de la modification des mesures, si nécessaire, et des ressources (humaines et financières) nécessaires.
    La mise en œuvre de plusieurs mesures d’adaptation a commencé. Certaines mesures d’adaptation autonomes au niveau sectoriel ont été menées avant l’adoption de la stratégie nationale d’adaptation (par exemple, l’approvisionnement en eau).
    L’évaluation des progrès accomplis en vue de réduire les incidences, les vulnérabilités et les risques climatiques dans le cadre du PAN existant devrait avoir lieu dans le cadre des travaux scientifiques actuellement menés dans le cadre de l’initiative chypriote sur le changement climatique. Certains résultats devraient être disponibles à la fin de 2022.
    La majorité des actions incluses dans le PAN sont axées sur l’augmentation de la capacité d’adaptation. L’évaluation des progrès accomplis en vue d’accroître la capacité d’adaptation par le biais du PAN existant devrait avoir lieu dans le cadre des travaux scientifiques actuellement menés dans le cadre de l’Initiative chypriote sur les changements climatiques. Certains résultats devraient être disponibles à la fin de 2022.
    L’évaluation des progrès accomplis dans la réalisation des priorités en matière d’adaptation par le biais du PAN existant devrait avoir lieu dans le cadre des travaux scientifiques actuellement menés dans le cadre de l’Initiative chypriote sur le changement climatique. Certains résultats devraient être disponibles à la fin de 2022.
    La mise à jour des évaluations de la vulnérabilité et des risques devrait avoir lieu dans le cadre des travaux scientifiques actuellement menés dans le cadre de l’Initiative chypriote sur les changements climatiques. Certains résultats devraient être disponibles à la fin de 2022.
    La mise à jour des évaluations de la vulnérabilité et des risques devrait avoir lieu dans le cadre des travaux scientifiques actuellement menés dans le cadre de l’Initiative chypriote sur les changements climatiques. Certains résultats devraient être disponibles à la fin de 2022.
    Une stratégie de surveillance a été élaborée pour compléter la Stratégie nationale d’adaptation. Dans la Stratégie de surveillance, une équipe de surveillance a été suggérée. Les résultats de la Stratégie de surveillance devraient servir de base à l’élaboration du prochain plan national d’adaptation. Des rapports de suivi sont prévus chaque année. Les travaux ont commencé pour la préparation de la prochaine mise à jour. Toutes les parties prenantes ont été intégrées tout au long du processus et en particulier le suivi de l’état d’avancement de la mise en œuvre des mesures d’adaptation. Les examens impliquent tous les intervenants coordonnés par le ministère de l’Environnement, comme indiqué dans la décision du

    Conseil des ministres qui a adopté la Stratégie nationale d’adaptation et le Plan d’action en mai 2017.
    Une stratégie de surveillance a été élaborée pour compléter la Stratégie nationale d’adaptation. Dans la Stratégie de surveillance, une équipe de surveillance a été suggérée. Les résultats de la Stratégie de surveillance devraient servir de base à l’élaboration du prochain plan national d’adaptation. Des rapports de suivi sont prévus chaque année. Toutes les parties prenantes ont été intégrées tout au long du processus et en particulier le suivi de l’état d’avancement de la mise en œuvre des mesures d’adaptation. Les examens impliquent tous les intervenants coordonnés par le ministère de l’Environnement, comme indiqué dans la décision du Conseil des ministres qui a adopté la Stratégie nationale d’adaptation et le Plan d’action en mai 2017.

    Bonnes pratiques et enseignements tirés

    Non déclaré
    Des initiatives internationales et européennes ont jeté les bases des politiques d’adaptation. L’accord de Paris, qui est l’accord pertinent le plus récent au niveau international, soutient le renforcement de la capacité d’adaptation aux effets du changement climatique et le renforcement de la résilience au changement climatique grâce à des mesures d’adaptation nationales. Chypre a ratifié l’accord de Paris en 2016. En vertu de la loi 30(III)/2016, le ministre de l’agriculture, du développement rural et de l’environnement (MARDE) est responsable de sa mise en œuvre.

    En outre, le programme à l’horizon 2030 et les objectifs de développement durable (ODD), par l’intermédiaire de l’ODD 13 «Action pour le climat», préconisent une action pour lutter contre le changement climatique et ses impacts grâce à une planification stratégique dans tous les pays, y compris les zones urbaines ou les régions métropolitaines. Le suivi et la coordination de la mise en œuvre des ODD à Chypre sont confiés à la direction générale des programmes européens, de la coordination et du développement, afin d’assurer la cohérence des politiques.

    Enfin, des mécanismes sont en place pour coordonner la gestion des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique et assurer ainsi la cohérence entre les deux politiques. Le MARDE, notamment le ministère de l’Environnement, le ministère des Forêts et le Département de la mise en valeur de l’eau sont représentés dans la structure de la Plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophe (Cadre des Nations Unies de Sendai, Cadre d’action de Hyogo). La Plateforme a été créée en 2012 et est coordonnée par le Département de la Défense Civile.
    La préparation et le suivi des accords transnationaux bilatéraux et multilatéraux sur la promotion de la coopération dans le domaine de la science, de la technologie et de l’innovation (STI), ainsi que la participation aux organisations internationales et aux initiatives de R & I sont menées par la DGEPCD.

    Chypre a conclu un certain nombre d’accords de coopération en matière de STI et de protocoles d’accord avec des pays tiers (États-Unis, Israël, Russie, Égypte, Chine, Cuba). Le choix des pays partenaires est décidé au cas par cas, en tenant compte des priorités de la politique extérieure de Chypre et de l’intérêt de la Communauté chypriote de recherche pour la coopération en matière de R & I avec un pays donné.

    Chypre est également un membre fondateur de SESAME et, en fait, le seul État membre de l’UE participant en tant que membre à part entière, avec l’Égypte, l’Iran, Israël, la Jordanie, le Pakistan, l’Autorité palestinienne et la Turquie, fournissant un lien entre l’UE et l’organisation, ce qui est très apprécié par la Commission européenne dans le contexte de la diplomatie scientifique.

    La mise en œuvre d’accords bilatéraux et multilatéraux entre Chypre et d’autres pays dans le domaine de la recherche et du développement technologique et la promotion de la participation de Chypre aux initiatives et organisations
    européennes et internationales (COST, EUREKA, EUROSTARS, etc.) sont principalement menées par le FPR au moyen de programmes pertinents du programme de financement national «RESTART 2016-2020».

    Plus précisément, le programme-cadre national «RESTART 2016-2020», au titre de la priorité «Extroversion — Horizons ouverts», comprend 4 programmes (coopération bilatérale, collaboration internationale — ciblage mutuel, EUREKA Chypre et initiatives européennes) visant à renforcer l’extraversion du secteur de la R & I. Le FPR est également l’agence responsable de la promotion et de la facilitation de la participation des organisations et des chercheurs chypriotes aux programmes-cadres de l’UE en établissant le réseau de points de contact nationaux (PCN) pour la participation de Chypre aux programmes-cadres de l’UE, fournissant ainsi une assistance aux candidats à un financement compétitif de la recherche par l’UE et aux programmes d’accords internationaux dans le domaine de la R & I.

    Dans la région de la Méditerranée orientale, deux programmes trilatéraux de coopération technique et de partenariat ont été récemment lancés, à un niveau politique élevé, entre la Grèce, Chypre et Israël et entre la Grèce, Chypre et l’Égypte, respectivement, en 2016 et en 2017. L’objectif ultime de ces programmes de coopération est de renforcer la paix et la stabilité dans la région et de faciliter le partage d’expériences, de connaissances et de savoir-faire afin de promouvoir des projets communs d’intérêt mutuel, de trouver des solutions aux préoccupations communes et de promouvoir l’interconnectivité et la complémentarité des actions.

    La coopération sur les questions d’adaptation est une priorité dans les accords de coopération trilatéraux de 2017 entre la Grèce-Chypre-Israël et la Grèce-Chypre-Égypte, qui se concentrent principalement sur l’échange de connaissances et de savoir-faire en matière de suivi, d’évaluation et de bonnes pratiques des politiques d’adaptation aux échelles régionale et locale.

    Enfin, il existe déjà des programmes sectoriels bilatéraux et multilatéraux visant à renforcer la science et le partage des connaissances. Par exemple, un programme de coopération bilatérale Grèce-Chypre financé par Interreg «Grèce-Chypre» met au point un système d’information sur la gestion des risques environnementaux sur les inondations, destiné à être utilisé par les citoyens et les ONG, ainsi que par les professionnels et les organisations. De même, dans le cadre de la Méditerranée des Balkans, différentes institutions grecques, y compris les autorités régionales et locales, coopèrent avec des partenaires des pays voisins sur les questions liées au changement climatique concernant l’érosion côtière et les systèmes d’alerte rapide en cas de sécheresse et d’incendie.

    En outre, plusieurs instituts de recherche et départements gouvernementaux de Chypre participent à des projets financés par l’UE concernant l’adaptation afin de partager des informations et de renforcer la science, les institutions et les connaissances en matière d’adaptation (par exemple LIFE Urbanproof)
    En ce qui concerne la coopération visant à renforcer les mesures d’adaptation, il semble que la coopération officielle soit davantage axée sur le partage des connaissances.

    La coopération en matière d’adaptation est également assurée par un certain nombre de projets bilatéraux et multilatéraux, principalement financés par des programmes compétitifs de l’UE. Il s’agit notamment d’Interreg et de LIFE. Parmi ces exemples, on peut citer: La coopération entre la Grèce et d’autres États membres de l’Union, principalement voisins, en matière d’action d’adaptation dans le domaine de l’agriculture (projet LIFE Adapt2Clima), de l’adaptation urbaine (c’est-à-dire LIFE Urbanproof) et de la santé (c’est-à-dire LIFE Medea

    En outre, un autre exemple d’activité locale est le projet MAREMED sur l’adaptation dans les zones côtières où l’Agence de développement du district de Larnaca collabore avec 14 régions de cinq pays.

    Ministère de l’agriculture, du développement rural et de l’environnement.

    Ministère de l’Environnement
    Coordonner les politiques d’adaptation
    Theodoulos Mesimeris
    Chef de l’unité Action pour le climat

    Sites Web pertinents et source de médias sociaux

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    Les informations présentées dans ces pages sont basées sur les rapports établis conformément au «règlement (UE) 2018/1999 sur la gouvernance de l’union de l’énergie et de l’action pour le climat» et sur les mises à jour des pays membres de l’EEE. Toutefois, pour les pages où les informations sont mises à jour pour la dernière fois avant le 01/01/2021, les informations présentées sont fondées sur la déclaration effectuée conformément au «règlement (UE) no 525/2013 relatif à un mécanisme de surveillance et de déclaration des émissions de gaz à effet de serre et pour la déclaration d’autres informations relatives au changement climatique» et aux mises à jour par les pays membres de l’EEE.»