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Dérivés météorologiques en tant qu’outil de gestion des risques

Les dérivés météorologiques sont des instruments financiers qui peuvent être utilisés par des organisations ou des particuliers dans le cadre d’une stratégie de gestion des risques afin de réduire les risques associés à des conditions météorologiques défavorables ou inattendues. Les dérivés météorologiques sont des titres dérivés dans lesquels un investisseur se couvre contre l’état futur de la météo. Les dérivés sont couramment utilisés comme instrument de marché pour transférer le risque d’une partie exposée au risque, à une autre qui est considérée comme capable ou disposée à le supporter. En d’autres termes, il s’agit d’un contrat entre deux parties. Une partie (l’investisseur) promet de prendre un engagement financier à l’égard d’une autre (l’acheteur ou le propriétaire du contrat) si des conditions prédéfinies associées à l’actif sous-jacent sont uniformes. En contrepartie de cette promesse et du risque financier qu’elle comporte, l’auteur reçoit un paiement initial.

Les dérivés météorologiques sont basés sur un déclencheur «météo» spécifique (par exemple, degrés-jours de chauffage) plutôt que sur une preuve de perte (par exemple la température au-delà d’un seuil et d’une période spécifiés) et sont donc plus simples (et moins chers) à administrer que d’autres options. Par exemple, les agriculteurs peuvent utiliser des dérivés météorologiques pour se protéger contre les mauvaises récoltes causées par, par exemple, le manque de pluie pendant la période de croissance ou la pluie excessive pendant la récolte. Un agriculteur qui cultive des pêches en Europe centrale compte sur la température pour ne jamais tomber en dessous d’une certaine température (5 °C) lors de la floraison d’arbres sensibles au gel. Plus la température est inférieure à 5 °C, plus sa récolte est faible. Cet agriculteur peut transférer son risque commercial à une banque en concluant un dérivé météorologique approprié avec la banque. Le contrat pourrait être conçu de manière à ce que, pour chaque jour des mois d’avril et de mai (les mois au cours desquels les pêches sensibles au gel fleurissent) à laquelle la température mesurée par la station météorologique la plus proche tombe en dessous de 5 °C, l’agriculteur sera compensé par un montant spécifique. Qu’il paie une prime d’option pour ce contrat, ou qu’il ait une obligation de paiement à la banque lorsque la température est supérieure à cinq degrés Celsius, dépend de quel instrument de couverture spécifique est choisi.

Les dérivés météorologiques sont similaires mais différents de l’assurance. L’assurance couvre les événements météorologiques catastrophiques et peu probables tels que les ouragans, les tremblements de terre et les tornades. En revanche, les dérivés couvrent des événements plus probables tels qu’un été plus sec que prévu. Les dérivés météorologiques sont actuellement beaucoup moins utilisés que les régimes d’assurance dans l’UE. Cependant, ils sont considérés comme des instruments efficaces de couverture contre le risque associé à la variabilité météorologique sous le climat actuel et peuvent devenir encore plus attrayants dans les climats futurs prévus caractérisés par une variabilité accrue et une fréquence accrue des conditions météorologiques extrêmes.

Détails supplémentaires
Informations de référence

Détails d'adaptation

Catégories du GIEC

Institutionnel: Options économiques, Institutionnel: droit et réglementation

Participation des parties prenantes

La participation des parties prenantes ne joue normalement pas un rôle particulier dans la formulation et l’utilisation des dérivés météorologiques.

Facteurs de réussite et facteurs limitants

Les dérivés météorologiques sont uniques aux transactions de chaque participant. Donc, en fin de compte, l’adéquation des dérivés météorologiques dépend grandement du type d’entreprise dans laquelle une personne est engagée. Jusqu’à présent, les dérivés météorologiques sont peu utilisés dans l’UE, l’évaluation étant donc limitée. L’information disponible, également sur le succès et les facteurs limitatifs, est partiellement disponible et moins détaillée.

Coûts et bénéfices

En général, les dérivés météorologiques couvrent les événements à faible risque et à forte probabilité, tandis que l’assurance contre les intempéries couvre généralement les événements à risque élevé et peu probables, tels que définis dans une police hautement personnalisée. Les dérivés météorologiques sont déclarés comme un outil à faible coût, mais sont également considérés comme un outil à haut risque.

La directive de l’UE sur la solvabilité II (2009/138/CE) codifie et harmonise le règlement de l’UE en matière d’assurance, en abordant également la question des produits dérivés. Il s’agit principalement du montant du capital que les compagnies d’assurance de l’UE doivent détenir pour réduire le risque d’insolvabilité. L’AEAPP, dans son avis sur la durabilité dans Solvabilité II, suggère que les considérations liées au changement climatique méritent davantage d’attention de la part du secteur en ce qui concerne l’évaluation des actifs et des passifs, les pratiques d’investissement et de souscription, les exigences de fonds propres et les modèles internes du secteur de l’assurance, et que la directive Solvabilité II ne s’y oppose pas. Dans le même temps, l’AEAPP reconnaît que les incidences à moyen et long terme du changement climatique ne peuvent pas être pleinement prises en compte dans les exigences de fonds propres de Solvabilité II, qui sont conçues pour refléter les risques auxquels les entreprises sont exposées sur un horizon d’un an.

En outre, le règlement sur les infrastructures de marché européen (EMIR) est un corpus législatif européen pour la réglementation des produits dérivés de gré à gré. Le règlement prévoit des exigences relatives à la déclaration des contrats dérivés et à la mise en œuvre de normes de gestion des risques. Il a établi des règles communes pour les contreparties centrales et les référentiels centraux. L’objectif de la législation est de réduire les risques systémiques de contrepartie et de fonctionnement et d’aider à prévenir de futurs effondrements du système financier. Le changement climatique n’est pas un aspect particulier du règlement.

Temps de mise en œuvre

Le développement d’un produit dérivé prend normalement plusieurs mois. Si un contrat est signé, il devient immédiatement effectif.

Durée de vie

En tant que nouvelle catégorie d’instruments financiers, les dérivés météorologiques sont encore en phase de développement. Dérivés météorologiques lorsqu’ils sont pris en dernier normalement aussi longtemps que le contrat est convenu entre l’assureur et l’élément assuré.

Informations de référence

Références:

Buckley et al. (2002). Dérivés météorologiques européens. Document de travail

Publié dans Climate-ADAPT Nov 22 2022   -   Dernière modification dans Climate-ADAPT Aug 17 2023

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