Cadre régional d’adaptation au changement climatique pour les zones marines et côtières méditerranéennes

L’objectif principal du Cadre est de définir une approche stratégique régionale afin d’accroître la résilience des systèmes marins et côtiers naturels et socio-économiques méditerranéens aux impacts du changement climatique, en aidant les décideurs politiques et les parties prenantes à tous les niveaux de la Méditerranée dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de mesures cohérentes et efficaces.

L’élaboration du Cadre a été guidée par la vision selon laquelle, d’ici 2025, les zones marines et côtières des pays méditerranéens et de leurs communautés ont accru leur résilience aux effets néfastes de la variabilité et du changement climatique, dans le contexte du développement durable. Cet objectif doit être atteint grâce à des objectifs communs, à la coopération, à la solidarité, à l’équité et à la gouvernance participative.

Le Cadre, en cohérence avec le cadre juridique établi par les Protocoles de la Convention de Barcelone, se concentre sur les environnements marins et côtiers de la Méditerranée. Sa portée géographique est celle de la Convention de Barcelone, c’est-à-dire la mer Méditerranée et les zones côtières des 21 pays qui la bordent. Le Cadre reconnaît que les changements climatiques auront des incidences qui ne respecteront pas les limites d’une zone côtière telle qu’elle est habituellement définie, et que des mesures d’adaptation côtière peuvent être nécessaires à l’intérieur des terres, en particulier dans les bassins hydrographiques intérieurs.

À la suite de l’approbation du Cadre par les parties contractantes à la Convention de Barcelone lors de leur 19e réunion ordinaire (COP 19, Athènes, Grèce, février 2016), le système du Plan d’action Environnement/Méditerranée des Nations Unies offre aux décideurs politiques et aux parties prenantes de la région méditerranéenne une esquisse structurée pour faciliter l’identification des objectifs stratégiques, des orientations stratégiques et des priorités pour l’adaptation au changement climatique.