Gouvernance multidimensionnelle de l’adaptation au changement climatique dans l’élaboration et la pratique des politiques (GOAPPLY)

L’espace alpin est gravement affecté par le changement climatique. L’adaptation aux changements climatiques déjà inévitables est nécessaire pour prévenir les impacts ingérables et préserver un développement territorial résilient et équilibré. Des stratégies nationales d’adaptation au changement climatique sont en place dans certains pays alpins, mais leur mise en œuvre est entravée par de multiples obstacles à l’orientation des politiques d’adaptation entre les secteurs, les niveaux et les acteurs. Les plans d’adaptation régionaux ne font qu’émerger, l’adaptation n’est guère entrée dans les agendas locaux et l’intégration des politiques est limitée à tous les niveaux. La gouvernance joue un rôle clé dans la transition des stratégies d’adaptation à la mise en œuvre dans la pratique, mais les capacités de gouvernance multisectorielle et intersectorielle des processus d’adaptation font défaut dans tous les pays. Des conceptions, des modèles et des formats de gouvernance adéquats, y compris des voies de coopération et des modalités de coordination efficaces, sont pour la plupart manquants ou non opérationnels. Le projet s’attaque ainsi aux principaux défis communs de la gouvernance de l’adaptation: mise en œuvre verticale au niveau territorial; intégration horizontale dans les politiques sectorielles; et une participation plus active des acteurs locaux, régionaux et non gouvernementaux.

OBJECTIFS

• Améliorer la compréhension des systèmes de gouvernance de l’adaptation et des besoins critiques en matière d’amélioration dans les pays alpins
• Soutenir l’intégration horizontale effective de l’adaptation au changement climatique dans les politiques sectorielles
• Soutenir l’intégration verticale de l’adaptation et stimuler les structures de gestion de l’adaptation au niveau infranational en associant et en responsabilisant les parties prenantes régionales et locales
• Soutenir, approfondir et tirer parti de la coopération transnationale, du transfert de connaissances et de l’apprentissage mutuel