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uast_logo_4 Préparer le terrain pour l’adaptation Évaluation des risques et des vulnérabilités face au changement climatique Identifier les options d’adaptation Évaluation des options d’adaptation Mise en œuvre Suivi et évaluation

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Évaluation et sélection des options d’adaptation

4.1 choisir un cadre d’évaluation pour les options d’adaptation

Pour permettre une bonne comparaison des différentes options d’adaptation et une bonne communication avec et entre les décideurs, chaque option d’adaptation (voir l’ étape 3.2) doit être évaluée sur la base de critères convenus. De nombreux critères peuvent être utilisés pour évaluer l’adéquation des options possibles, par exemple l’efficacité dans la réduction de la vulnérabilité, l’impact sur la durabilité ou les coûts. Il est conseillé de coordonner l’évaluation des options d’adaptation entre un large éventail d’acteurs politiques, juridiques et institutionnels afin d’accroître les synergies et d’éviter les maladaptations intersectorielles. Les fiches d’information sont une méthode utile pour la présentation des résultats.

Les décideurs devraient viser des options d’adaptation «gagnant-gagnant» (actions d’adaptation qui donnent le résultat souhaité en termes de minimisation des risques climatiques ou d’exploitation des opportunités potentielles, mais aussi d’une contribution significative à un autre objectif social, environnemental ou économique) ou du moins «sans regret» (quelle que soit l’ampleur du changement climatique futur) options d’adaptation. Chaque option doit être évaluée de deux manières: a) dans quelle mesure l’option contribuera-t-elle à atteindre l’objectif d’adaptation et b) quelles sont les incidences sur les aspects sociaux et environnementaux plus larges. L’évaluation devrait porter sur les éléments suivants:

  • L’urgence du risque climatique ou du risque que l’option vise à atténuer. Certaines actions d’adaptation seront adaptées à la mise en œuvre à court terme pour faire face aux risques urgents ou aux opportunités; D’autres nécessiteront une préparation et une planification longues.
  • La performance par rapport à des objectifs généraux et plus larges et la prévention de la maladaptation. La maladaptation désigne une situation où les actions n’atteignent pas leurs objectifs ou provoquent des effets secondaires qui entravent l’adaptation ailleurs ou à l’avenir. Par exemple, la construction d’une digue dans un endroit peut causer plus d’inondations dans un autre endroit et pourrait s’avérer insuffisante pour les niveaux d’inondation de l’avenir.
  • Délivrabilité et faisabilité. Les options qui obtiennent un score élevé sur d’autres aspects, mais qui sont difficiles à livrer, ne sont pas toujours préférées.
  • Les implications de la mesure en matière de gouvernance. Par exemple, l’alignement et les modifications des structures de gouvernance existantes, la nécessité d’établir de nouvelles structures ou processus de gouvernance.
  • Les considérations sociales, c’est-à-dire l’égalité de protection contre les risques climatiques résultant d’une option d’adaptation donnée et ses incidences sur l’inclusion sociale et la cohésion. Les options d’adaptation inégales répartissent les avantages de l’adaptation de manière inégale dans l’ensemble de la société et exacerbent les inégalités sociales existantes. Par exemple, l’augmentation du prix de l’eau pour promouvoir l’efficacité en tant que solution à la sécheresse pourrait avoir un impact disproportionné sur le logement à faible revenu, ce qui exacerbe les inégalités au sein de la région. Dans la mesure du possible, des mesures correctives devraient être prises pour atténuer les incidences sociales négatives. Les options qui offrent des avantages sociaux auxiliaires (comme c’est souvent le cas pour les espaces verts) devraient être appréciées favorablement.
  • Les parties prenantes peuvent être en mesure de cofinancer ou d’organiser des financements au moyen de flux de financement existants. Alternativement, des investissements de l’UE, des gouvernements nationaux ou privés peuvent être disponibles pour couvrir les coûts de mise en œuvre ( voir étape 1.5).
  • Coûts et avantages. Idéalement, une analyse coûts-avantages complète devrait être réalisée. Toutefois, compte tenu de l’incertitude et des échelles d’adaptation à long terme, l’ABC traditionnel n’est pas toujours possible ni applicable. Si des avantages non monétaires et des préférences divergentes doivent être inclus dans l’évaluation, l’analyse multicritères peut fournir des résultats d’évaluation plus holistiques (voir l’ étape 4.3).
  • Considérations environnementales. Les options devraient être évaluées en fonction de leur impact sur l’environnement, y compris leur contribution à l’amélioration ou à l’aggravation des émissions de gaz à effet de serre, de la qualité de l’eau, de la qualité des sols et de la biodiversité. La directive relative à l’évaluation des incidences sur l’environnement (EIE) (directive 2014/52/UE) fournit un cadre pour la réalisation d’une telle évaluation.

L’adaptation au changement climatique est une question transversale qui, si elle n’est pas coordonnée dans des secteurs et des domaines d’action distincts, peut conduire à des compromis mutuels négatifs, s’annuler mutuellement ou manquer les possibilités d’utiliser les synergies potentielles. Afin d’améliorer la coordination et d’accroître l’efficacité de la planification de l’adaptation et de maximiser les synergies intersectorielles, un large éventail de parties prenantes institutionnelles et civiles devraient idéalement être associées à la définition de critères, à l’évaluation des options d’adaptation, ainsi qu’à la hiérarchisation ultérieure des priorités (voir étape 4.3).

Les résultats de l’évaluation peuvent être décrits dans des fiches d’information sur les options concises, commencées par la création d’un catalogue (voir l’étape 3.1) qui ne contient pas trop de détails techniques, mais qui donne un aperçu rapide facilement compréhensible par les non-experts. Ces fiches d’information peuvent être très utiles ultérieurement pour l’exercice d’établissement des priorités (voir l’étape 4.3). Les informations contenues dans les fiches d’information doivent être fournies au moins sur les points suivants:

  • Description de l’option d’adaptation
  • Quel(s) impact(s) climatique(s) aborde(nt) l’option
  • Le potentiel de réduction de la vulnérabilité aux impacts du changement climatique recensés, l’efficacité, la flexibilité à améliorer ou à déclasser si nécessaire
  • Portée spatiale, cartographie visuelle
  • Informations sur si la participation des parties prenantes est nécessaire ou recommandée et quel type de parties prenantes devrait être impliquée
  • Succès et facteurs limitatifs (sur la base de l’expérience propre ou d’autres cas)
  • Coûts (mise en œuvre et opérationnels) et avantages économiques exprimés en termes monétaires
  • Cobénéfices ou inconvénients sociaux et environnementaux, mesures correctives nécessaires
  • Ressources financières nécessaires, calendrier des investissements et sources de financement
  • Calendrier de planification et de mise en œuvre jusqu’à la durée de vie pleinement fonctionnelle et opérationnelle
  • Responsabilité de la mise en œuvre et de l’entretien au sein des départements municipaux ou d’autres institutions
  • Interconnexions avec d’autres options d’adaptation proposées, interchangeabilité, combinabilité
  • Informations de référence