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Adaptation option

Renforcer la sécurité opérationnelle dans les opérations en mer et à terre

Cette option comprend l’adoption de systèmes et de stratégies visant à améliorer la sécurité tant pour les activités en mer (navigation, opérations de pêche) que pour les opérations côtières (ports, activités de transformation), en réponse aux défis liés au changement climatique. Cette option est particulièrement pertinente pour le secteur de la pêche, qui est considéré par la FAO comme une activité particulièrement dangereuse en mer, mais elle est également pertinente pour d’autres activités maritimes telles que la navigation, les opérations portuaires, l’aquaculture et les activités liées aux plates-formes offshore, car les phénomènes météorologiques défavorables et les tempêtes contribuent à de nombreux accidents maritimes.

L’élévation du niveau de la mer et l’augmentation des niveaux d’onde de tempête, en particulier dans le nord de l’Europe (EEE, 2017, Vousdoukas et al., 2016) ont causé des dommages à plusieurs infrastructures portuaires et installations terrestres, y compris l’inondation, la perturbation de l’alimentation électrique, les arrêts de travail et les fermetures de ports. Les mêmes événements ont menacé la sécurité des équipages et des passagers en mer pendant la navigation et pourraient entraîner une diminution du déploiement et de la performance des activités de pêche. En outre, des hivers violents et orageux obligent les bateaux de pêche à rester coincés dans le port pendant de longues périodes afin d’éviter les risques pour les pêcheurs, avec des pertes économiques évidentes. Bon nombre de ces impacts sont décrits comme pertinents à l’échelle mondiale, et au niveau européen (voir, entre autres, la publication de 2018 de la FAO sur les impacts du changement climatique sur la pêche et l’aquaculture, l’ Enquête de la CNUCED sur l’industrie portuaire sur les impacts et l’adaptation au changement climatique, le rapport du JRC sur les impacts du changement climatique sur les transports).

L’industrie de la pêche répond déjà à plusieurs impacts du changement climatique dans le but d’améliorer la sécurité opérationnelle, en investissant dans la réduction de la vulnérabilité aux risques de catastrophe. Des exemples sont rapportés dans le premier examen de l’adaptation au changement climatique pour l’industrie britannique des produits de la mer et dans ses mémoires d’observation successifs mettant à jour progressivement les informations et recueillant de nouveaux retours d’information auprès des parties prenantes de l’industrie. Les stratégies d’adaptation visant à lutter contre la sécurité en mer sont également prises en compte dans les orientations du FIDA pour l’adaptation et l’atténuation (2015) et dans le projet ClimeFish financé par Horizon 2020, visant à garantir que l’augmentation de la production de produits de la mer arrive dans les zones et pour les espèces où il existe un potentiel de croissance durable, compte tenu des changements climatiques attendus.

Les mesures possibles pour renforcer la sécurité en mer, lors des opérations en mer, sont les suivantes: (I) l’adoption de dispositifs de flottaison personnels améliorés ii) l’investissement dans la stabilité des navires et iv) l’organisation d’une formation spécifique en matière de sécurité en mer pour les opérateurs. En ce qui concerne la pêche, l’adaptation pourrait également inclure l’élévation des ponts et le déplacement des engins, l’exploitation des pompes et de l’équipage jusqu’à la poupe du bateau; En ce qui concerne les opérations à terre, les mesures d’adaptation visant à renforcer la sécurité des opérateurs comprennent i) les digues et les digues protégeant les infrastructures, ii) la mise en place de procédures d’urgence portuaires avec du personnel spécialisé et formé, ii) diverses actions visant à accroître la résilience des ports et à protéger les composantes stratégiques (par exemple, modification de la conception de l’infrastructure et du matériel utilisé) et iii) relocalisation des sites de traitement à l’intérieur des terres.

Selon le rapport du JRC sur les incidences du changement climatique sur les transports, les principales approches d’adaptation pour les ports maritimes européens comprennent l’élévation des infrastructures pour compenser les prévisions du niveau de la mer, la construction de défenses contre les tempêtes et la relocalisation des ports maritimes. Ces approches peuvent contribuer à accroître la sécurité des opérateurs travaillant en mer ou dans des installations terrestres dans des conditions défavorables. La relocalisation des ports maritimes ne devrait être envisagée que lorsque le port maritime risque fortement d’être inondé, ce qui constitue une solution très coûteuse. Les défenses côtières dures pour protéger les ports maritimes contre les inondations (y compris les digues, les digues et les brise-lames) devraient être soigneusement étudiées, en évaluant d’éventuels impacts environnementaux connexes tels que l’érosion côtière et la dégradation de l’habitat.

Au-delà de celles décrites ci-dessus, d’autres options d’adaptation peuvent soutenir la sécurité dans l’exploitation en mer et à terre, y compris la mise en place de systèmes de surveillance, de modélisation et de prévision et de systèmes d’alerte précoce qui peuvent informer les exploitants en temps opportun des risques liés aux intempéries. Le zonage et l’emplacement fondés sur les risques, compte tenu des risques climatiques actuels et futurs, peuvent également accroître la sécurité en mer, en particulier pour le secteur aquacole. Enfin, l’amélioration de l’accès aux services financiers et aux mécanismes d’assurance peut contribuer à renforcer la résilience des entreprises, en particulier pour les communautés pauvres.

Détails supplémentaires
Informations de référence

Détails d'adaptation

Catégories du GIEC

Social: comportemental, Structurel et physique: ingénierie et environnement bâti

Participation des parties prenantes

Les parties prenantes impliquées dans le renforcement de la sécurité dans les opérations en mer et à terre comprennent les agences de pêche et d’aquaculture, les autorités portuaires et les organismes publics compétents en matière de sécurité en mer (garde-côtes) et établissant des règlements et des normes. Les concepteurs et les constructeurs de bateaux ont également un rôle à jouer pour assurer la sécurité des navires et d’autres installations marines, telles que les piscicultures ou les structures portuaires. Une large approche participative, impliquant les communautés locales, est recommandée pour accroître la sensibilisation aux questions de sécurité. Une approche holistique est particulièrement recommandée par la FAO, soulignant que la sécurité des pêcheurs ne devrait pas être abordée uniquement par des activités gouvernementales, mais aussi par des activités ascendantes de manière coordonnée.

Facteurs de réussite et facteurs limitants

Une identification claire et spécifique du site des principaux risques climatiques et la compréhension des conséquences pour la sécurité sont parmi les principaux facteurs qui aident à choisir la mesure d’adaptation la plus appropriée pour améliorer la sécurité opérationnelle. En effet, les obstacles communs à cette option d’adaptation font référence à la nécessité d’améliorer les données probantes et la confiance dans les projections et les impacts du changement climatique. La confiance dans la projection des changements climatiques est particulièrement nécessaire pour tenir dûment compte des risques liés au changement climatique parmi de nombreux autres risques qui affectent le secteur et pour inciter les entreprises à investir dans l’adaptation au changement climatique. En outre, la longue période de projection du changement climatique peut être mal compatible avec les délais d’investissement plus courts des activités maritimes.

Coûts et bénéfices

Cette option comprend des mesures qui peuvent être mises en œuvre avec peu d’incidences sur les ressources (par exemple, l’adoption d’équipements de sécurité de base, de petits ajustements des infrastructures pour accroître la résilience des opérations à terre) ou avec des ressources importantes, par exemple en cas d’élévation ou de relocalisation de sites de transformation ou de ports maritimes, qui peuvent être très coûteuses.

Parmi les avantages, mentionnons la sécurité humaine des pêcheurs et des exploitants d’entreprises et la prévention d’éventuelles pertes économiques découlant des fermetures de ports, des dommages aux infrastructures, des arrêts d’exploitation et des navires de pêche bloqués dans les ports.

Étant donné que la sécurité en mer est un enjeu mondial pour toutes les activités maritimes, des règlements internationaux ont été élaborés principalement par l’OMI, l’Organisation maritime internationale, établissant des normes mondiales pour la sûreté, la sécurité et la performance environnementale du transport maritime international. Un exemple clair est SOLAS, l’un des traités les plus importants en matière de sécurité maritime.

La sécurité en mer est également un élément clé de la politique européenne des transports maritimes, en vue de protéger les passagers, les membres d’équipage, le milieu marin et les régions côtières. La législation européenne intègre les normes de l’OMI et prévoit des mesures supplémentaires au moyen d’un large éventail de directives et de règlements concernant la formation et les qualifications, les équipements marins, la sûreté des navires et des installations portuaires et la sécurité des navires à passagers. En particulier, la stratégie de sécurité maritime de l’Union européenne et son plan d’action (2014) ont recensé le changement climatique et les événements extrêmes parmi les principales menaces et risques pour le système de transport maritime et les infrastructures maritimes, soulignant la nécessité d’évaluer la résilience du secteur à ces risques et de prendre les mesures d’adaptation appropriées pour les atténuer.

Dans le cadre de la politique commune de la pêche, l’EMMF encourage la sécurité et l’amélioration des conditions de travail dans le cadre des priorités 1 et 2 de l’Union (promotion de la pêche et de l’aquaculture durables, économes en ressources, innovantes, compétitives et fondées sur la connaissance), en soutenant les investissements à bord ou dans des équipements individuels au-delà du droit de l’Union et du droit national (article 32), dans les infrastructures des ports de pêche, des halls de criée, des sites de débarquement et des abris (article 43) et dans la modernisation des unités aquacoles (article 48).

Temps de mise en œuvre

Des mesures d’adaptation simples mises en œuvre pour améliorer la sécurité pendant les activités de pêche et la navigation peuvent être mises en œuvre sous peu (1 à 2 ans), tandis que des solutions plus complexes telles que l’élévation/la réinstallation des infrastructures portuaires nécessitent plus de temps pour leur mise en œuvre. D’autres mesures s’inscrivent dans le cadre d’un processus d’adaptation continue et autonome, à la suite de la mise à niveau technologique générale des systèmes et des dispositifs.

Durée de vie

Cette option d’adaptation devrait être considérée comme un processus continu nécessitant une mise à jour progressive des systèmes et procédures de sécurité et un contrôle continu de leur efficacité.

Informations de référence

Références:

FAO, (2018). Impacts du changement climatique sur la pêche et l’aquaculture. Synthèse des connaissances actuelles, des options d’adaptation et d’atténuation. FAO, Document technique sur les pêches et l’aquaculture. ISSN 2070-7010 627.

Frontier Economics, Irbaris, Ecofys, (2013). Économie de la résilience climatique Thème de l’environnement naturel: Poissons de mer CA0401. Un rapport préparé pour le Defra et les administrations décentralisées.

Garrett, A., Buckley, P., et Brown, S., (2015). Comprendre et réagir au changement climatique dans l’industrie britannique des produits de la mer: Adaptation des risques liés au changement climatique pour les poissons et fruits de mer capturés à l’état sauvage. Un rapport sur les poissons de mer au gouvernement britannique dans le cadre du Climate Change Adaptation Reporting Power.

Publié dans Climate-ADAPT Nov 22 2022   -   Dernière modification dans Climate-ADAPT Aug 17 2023

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