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Adaptation option

L’assurance en tant qu’outil de gestion des risques

Les risques de catastrophe et les pertes sont très préoccupants pour la société, car ils ont augmenté au cours des dernières années. Ces événements devraient encore augmenter en raison de plusieurs facteurs tels que le développement démographique prévu, le changement d’affectation des terres, l’expansion des activités résidentielles et économiques dans les zones exposées aux catastrophes et les changements climatiques prévus. Il existe des preuves que le changement climatique a accru la fréquence et la gravité de certains phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, tels que les sécheresses, les vagues de chaleur et les fortes précipitations dans plusieurs régions européennes, et ces tendances devraient se poursuivre, sans atténuation du changement climatique ni adaptation à celui-ci (Rapport de l’AEE no 15/2017). Par conséquent, la mise en œuvre d’un mécanisme de gestion des risques de compression (comme les assurances) prend de plus en plus d’importance.

L’assurance transfère le risque d’une personne assurée, d’un objet ou d’une organisation à un assureur. L’indemnisation dépend de l’évaluation des pertes causées par les événements dangereux spécifiés, par exemple les pertes agricoles dans l’agriculture, les pertes dans les maisons dues aux inondations, les pertes forestières dues à des tempêtes ou des incendies de forêt. Pour les conditions météorologiques extrêmes, c’est un outil précieux car les dommages financiers ne se transforment pas en dommages économiques à long terme si une maison ou une entreprise peut être reconstruite ou indemnisée. Avant qu’un événement météorologique extrême puisse être assuré, un assureur devrait être en mesure d’identifier le risque et de le quantifier. Bien sûr, un assureur devrait être en mesure de supporter les coûts si l’événement extrême se produit réellement. Un dernier élément important de l’assurabilité est qu’on ne peut savoir à qui que ce soit comment, où et où se produira exactement l’événement extrême; ça doit être aléatoire.

Le livre vert de la Commission européenne sur l’assurance des catastrophes naturelles et d’origine humaine a été publié en 2013 dans le cadre du paquet «Stratégie d’adaptation». Il vise à encourager l’amélioration de la manière dont les assureurs aident à gérer les risques liés au changement climatique, à accroître l’accès au marché de l’assurance contre les catastrophes naturelles et à libérer tout le potentiel de la tarification de l’assurance et d’autres produits financiers.

Un rapport de la Commission européenne sur l’assurance des risques météorologiques et climatiques analyse les différents régimes d’assurance mis en place dans plusieurs États membres. Sur la base de leur évaluation, les marchés de l’assurance (à travers les pays et les secteurs) peuvent être divisés en trois grands groupes:

  • Marché de l’assurance volontaire; un preneur d’assurance potentiel décide s’il achètera une couverture d’assurance et l’assureur décide s’il fournira la couverture.
  • Marché de l’assurance semi-volontaire; en principe, elle est similaire à celle du volontaire; L’assureur et le preneur d’assurance peuvent choisir s’ils s’engageront ou non sur le marché de l’assurance contre les intempéries. Cependant, dans la pratique, cette liberté peut être réduite en ce sens qu’il y a une contrainte non officielle, par exemple, des prêteurs hypothécaires ou un contrat implicite entre parties prenantes qui obligent l’individu à prendre part au marché de l’assurance.
  • Marchés obligatoires; un assureur ou un preneur d’assurance a l’obligation légale de participer au marché. Par exemple, un assureur peut être légalement incapable de refuser la couverture contre les phénomènes météorologiques extrêmes, tandis qu’un preneur d’assurance peut être contraint d’acheter une assurance incendie qui a une assurance contre les conditions météorologiques extrêmes.

Certains pays (par exemple la France et la Suisse) ont une assurance étatique ou quasi-monopole, tandis que d’autres pays (par exemple l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni) ont structuré commercialement des «solutions de libre marché», qui sont systématiquement couplées à un allègement ad hoc financé par l’État. D’autres pays (par exemple l’Autriche et le Danemark) disposent de fonds publics en cas de catastrophe financés par l’argent des contribuables et d’autres encore disposent de diverses solutions mixtes de prestataires d’assurance privés complétés par des fonds publics en cas de catastrophe (par exemple, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège) (Schwarze et al., 2009). L’Espagne dispose d’un système de partenariat public-privé dans lequel l’entité publique (Consorcio de Compensación de Seguros — CSS) couvre des risques climatiques extraordinaires (et d’autres) et perçoit ses primes au moyen d’une surtaxe proportionnelle incluse dans les factures des entreprises privées (EEE, 2017).

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Catégories du GIEC

Institutionnel: Options économiques, Institutionnel: droit et réglementation

Participation des parties prenantes

Les parties prenantes (par exemple les propriétaires de biens publics, les parties prenantes du secteur agricole, les propriétaires de propriétés privées, les chefs d’activités commerciales, etc.) impliquées dans le secteur de l’assurance peuvent générer des incitations ou des exigences en matière de gestion des risques, ce qui peut limiter les impacts potentiels d’un événement météorologique extrême. Cela pourrait se produire par la signalisation des prix: par exemple, les propriétaires qui fortifient leurs toits pour être prêts pour les tempêtes de grêle, pourraient être facturés avec une prime inférieure, ou une franchise inférieure. Une autre option consisterait à inclure des exigences relatives à la résilience dans la police d’assurance: si un preneur d’assurance ne prend aucune mesure contre le risque auquel il est exposé, le paiement sera inférieur.

Dans divers pays, un système de «garantie de l’État» est en place. Un «fond de catastrophe», ou une ligne budgétaire similaire, rembourse une partie des dommages dépassant un certain seuil pour s’assurer que les partenaires privés ne peuvent pas faire faillite et offrir des primes d’assurance abordables pour la majorité des intéressés. Dans ce cas, l’incitation à être assurée est faible et limitée aux zones à risque les plus élevées. Dans de tels cas, le mécanisme du marché ne peut pas fonctionner correctement et les primes pour les autres parties intéressées deviennent trop élevées pour être abordables.

Facteurs de réussite et facteurs limitants

Qu’est-ce qui fait qu’un régime d’assurance fonctionne bien? Les coûts et avantages à long terme de l’assurance demeurent le principal indicateur. En ce qui concerne le changement climatique, ces coûts et avantages devraient être considérés conjointement avec un large éventail d’outils de gestion des risques (prévention, protection, alerte précoce). Les objectifs de gestion des risques dépendent des attentes que les gouvernements, les assurés ou les assureurs peuvent avoir. Un régime d’assurance fondé sur la solidarité permettra d’obtenir une couverture maximale afin de répartir uniformément les risques. L’assurance de gestion des risques climatiques renforcera la sensibilisation aux risques et incitera à accroître la résilience grâce à des mesures d’adaptation.

Cependant, il y a aussi des voix qui affirment que l’assurance est inadaptée, car les régimes d’assurance renforcent l’exposition et la vulnérabilité, car ils pourraient favoriser des actions qui préservent le «statut-quo» plutôt que de permettre un comportement adaptatif tel que l’adaptation transformatrice ( par exemple, O’Hare et al., 2015). Dans cette perspective, l’assurance doit être considérée comme faisant partie d’une approche plus large de la gestion et de l’adaptation des risques.

Coûts et bénéfices

Les compagnies d’assurance répartissent le risque financier entre les preneurs d’assurance, et les primes fondées sur le risque peuvent inciter les assurés individuels à réduire le risque, ce qui réduit le coût en cas de dommage. Toutefois, l’assurance devient moins attrayante pour les ménages ou les agriculteurs à haut risque lorsque les primes reflètent le risque sous-jacent. Bien que les souscripteurs à faible risque aient une incitation plus faible à réduire le risque, ils sont plus susceptibles d’acheter une assurance puisque les primes sont plus abordables.

Ce compromis entre l’abordabilité des primes et les incitations à la réduction des risques est important, mais difficile à équilibrer, et est souvent influencé par les différents objectifs de gestion des risques des différents pays et/ou groupes d’intervenants.

La directive de l’UE sur la solvabilité II (2009/138/CE) codifie et harmonise le règlement de l’UE en matière d’assurance. Il s’agit principalement du montant du capital que les compagnies d’assurance de l’UE doivent détenir pour réduire le risque d’insolvabilité. Lerèglement (UE) no 267/2010 de la Commission du 24 mars 2010 concernant l’application de l’article 101, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne à certaines catégories d’accords, de décisions et de pratiques concertées dans le secteur de l’assurance accorde une exemption à l’application des règles de concurrence à certains types d’accords dans le secteur de l’assurance (pour plus d’informations, voir ici).

Durée de vie

Les régimes d’assurance durent normalement aussi longtemps qu’un contrat est conclu entre l’assureur et l’élément assuré. La plupart des contrats ont une durée annuelle et sont renouvelés chaque année, y compris la révision du contrat, comme la prime d’assurance.

Informations de référence

Références:

Publié dans Climate-ADAPT Nov 22 2022   -   Dernière modification dans Climate-ADAPT Aug 17 2023

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