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Adaptation option

Systèmes de suivi, de modélisation et de prévision

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Pour faire face à la variabilité du climat et à ses manifestations dans le temps quotidien, il faut disposer d’informations climatiques fiables et opportunes, ainsi que d’informations à jour sur l’occurrence et la gravité des événements extrêmes, les impacts possibles et leur durée. Par exemple, les activités de surveillance et de déclaration liées à la sécheresse fournissent une base d’information et fournissent un baromètre de l’évolution des conditions climatiques qui peut indiquer le début de la sécheresse. Le suivi stratégique de la sécheresse peut être réalisé à l’aide d’indicateurs de sécheresse. Les paramètres les plus fréquents des sécheresses des cours d’eau sont: le débit le plus faible de sécheresse, le volume cumulé des carences en eau et la durée de la sécheresse. Les deux derniers dépendent d’un certain niveau de troncation (flux de seuil). Un certain nombre de critères sont retenus pour déterminer le niveau de troncation. Ils reposent soit sur des locaux hydrologiques traitant le niveau de troncation en fonction des caractéristiques d’écoulement sélectionnées, soit sur des prémisses économiques, c’est-à-dire en tenant compte des besoins des utilisateurs d’eau. Les paramètres de qualité de l’eau sont également surveillés, car la composition affecte le milieu aquatique et la disponibilité de l’eau pour différentes utilisations. L’administration centrale, les administrations locales et les autorités chargées de l’eau sont les plus importantes pour la surveillance et la gestion des systèmes d’eau.

Les systèmes de communication aident les décideurs à tous les niveaux à prendre des décisions critiques en matière de gestion des activités humaines liées au climat, en particulier en matière de gestion des ressources en eau. La communication, le partage d’informations et un plan d’urgence peuvent ainsi réduire les impacts des phénomènes climatiques extrêmes. L’Observatoire européen de la sécheresse (EDO) mis au point par le JRC en est un exemple. Il surveille, évalue et prévoit les épisodes de sécheresse dans toute l’Europe. Edo vise à présenter des informations pertinentes sur la sécheresse, telles que l’indice de précipitation normalisé (IPS) mis à jour mensuellement, la mise à jour quotidienne des anomalies modélisées de l’humidité du sol et les observations de télédétection sur l’état de la couverture végétale (c’est-à-dire l’anomalie de la fraction de rayonnement photosynthétiquement actif absorbé (fAPAR), l’indice Normalized DifferenceWater (NDWI)) et la prévision de l’anomalie de l’humidité du sol d’une semaine. À l’autre extrême, pour améliorer la capacité de prédire et de gérer les risques d’inondation, plusieurs options techniques existent:

  • y compris l’installation d’un réseau télémétrique et des RADARS météorologiques et hydrologiques;
  • développer des modèles d’élévation numérique (DEM) pour identifier les zones sujettes aux inondations et analyser la propagation des inondations;
  • mise en place d’un système de surveillance qui fournit des informations en temps réel sur les niveaux d’eau et l’associe aux données sur les précipitations actuelles et les prévisions météorologiques.

Tous ces éléments permettent un pronostic plus rapide et plus précis des inondations et rendent possible un avertissement plus précoce aux personnes touchées. Le développement de tels systèmes au-delà des frontières administratives est crucial et nécessite la création d’un système unique de déclaration des inondations pour assurer l’efficacité. Des investissements importants pour l’installation et la modernisation des systèmes opérationnels de prévision des inondations sont déjà à l’ordre du jour des services hydrométéorologiques nationaux. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) reconnaît que, dans de nombreuses régions du monde, la prévision reste la seule mesure efficace qui puisse être mise en œuvre de manière réaliste pour protéger les vies et les biens face aux phénomènes météorologiques extrêmes.

L’amélioration de la capacité de prévoir les rejets de pointe reste l’une des mesures non structurelles les plus pertinentes pour la protection contre les inondations. Des délais de prévision plus longs sont souhaitables car ils facilitent les mesures d’atténuation et la réponse en cas de rejets extrêmes. L’incorporation de prévisions météorologiques numériques (NWP) dans un système d’alerte aux inondations peut augmenter les délais de prévision de quelques heures à quelques jours. Le développement du système européen d’alerte contre les inondations (EFAS) constitue un exemple de recherche en cours et de mise en œuvre de meilleures prévisions en matière d’inondations. Il est conçu pour améliorer la préparation aux inondations dans les bassins fluviaux transnationaux européens. Il fournit aux autorités locales de l’eau des informations de moyenne portée et probabilistes sur les prévisions d’inondation 3 à 10 jours à l’avance.

Les délais d’alerte aux inondations de 3 à 10 jours sont atteints grâce à l’incorporation des prévisions météorologiques à moyen terme du service météorologique allemand (DWD) et du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF), comprenant un ensemble complet de 51 prévisions probabilistes du système de prévision de l’ensemble (EPS) fournie par l’ECMWF. Une autre étude fait des recherches sur les inondations soudaines en Europe méditerranéenne. Les inondations éclair sont l’un des risques les plus dévastateurs en termes de pertes en vies humaines et d’infrastructures. Au cours des deux dernières décennies, les inondations soudaines ont entraîné des pertes d’un milliard d’euros de dégâts rien qu’en France. L’un des problèmes des inondations éclair est que les temps d’alerte sont très courts. Une autre activité de surveillance fondamentale est liée aux vagues de chaleur, qui ont été responsables d’effets dramatiques de mortalité et de morbidité sur les populations européennes, par exemple au cours de l’été 2003.

Détails supplémentaires
Informations de référence

Détails d'adaptation

Catégories du GIEC

Social: information, Structurel et physique: options technologiques

Participation des parties prenantes

Cette catégorie d’options d’adaptation concerne le secteur public à différents niveaux. Les parties prenantes peuvent être associées à toutes les étapes du processus de surveillance, de traitement et de prise de décision. Le rôle des parties prenantes est d’une importance cruciale pour tout processus conduisant à une décision ayant des conséquences sur les systèmes sociaux et économiques.

Facteurs de réussite et facteurs limitants

Les PTN actuelles ne représentent pas la variabilité spatiale des précipitations sur un bassin relativement petit. Cela indique peut-être la nécessité d’améliorer la résolution et/ou les techniques de désagrégation des PTN pour réduire l’écart spatial entre la météorologie et l’hydrologie. En outre, il est nécessaire à la fois d’élaborer des systèmes de prévision des inondations plus théoriques et d’élaborer une stratégie globale convaincante pour faire face à la cascade des incertitudes dans un cadre opérationnel. À l’heure actuelle, les prévisions hydrologiques et hydrauliques basées sur le PNP EPS n’entraînent pas de distributions de probabilité appropriées d’aucune variable prévue. Les erreurs potentielles doivent être réduites au minimum lors de la conception et reconnues lors de l’interprétation des données. Toutes les sources d’incertitude doivent être dûment prises en considération pour toute décision et, dans certains cas, l’incertitude des prévisions pourrait simplement être élevée pour utiliser les modèles disponibles. Une coordination entre les institutions qui collectent des données est nécessaire et il n’est pas facile à atteindre et elle est souvent l’un des facteurs limitatifs cruciaux. Les évaluations de l’efficacité du suivi et, en particulier, des SAP ne sont que rarement disponibles et sont nécessaires de toute urgence pour éclairer les bonnes pratiques.

Coûts et bénéfices

D’importants avantages directs découlent généralement de la combinaison des systèmes de surveillance, de modélisation et de prévision avec le SAP. Les avantages indirects sont associés à la mise en œuvre de cette option, par exemple, elle contribue à réduire les pertes agricoles causées par les sécheresses. Si des quantités excessives de certains paramètres (par exemple, l’azote) sont présentes ou appliquées dans l’eau irriguée, la production de plusieurs cultures couramment cultivées peut être perturbée en raison d’une stimulation excessive de la croissance, d’un retard de maturité ou d’une mauvaise qualité.

Les politiques de l’UE dans lesquelles la mesure pourrait être promue au moyen de la directive sur les inondations (DCE) et de la directive-cadre sur l’eau (DCE). La directive sur les inondations impose aux États membres d’évaluer si tous les cours d’eau et les lignes côtières sont exposés à un risque d’inondation, de cartographier l’étendue des inondations, les ressources et les êtres humains en danger dans ces zones et de prendre des mesures adéquates et coordonnées pour réduire ce risque d’inondation. Les données pourraient également provenir de GMES. Il existe déjà un système européen d’alerte contre les inondations (EFAS) qui est un système d’alerte précoce en cas d’inondation complémentaire aux systèmes nationaux et régionaux. Il fournit aux instituts nationaux et à la CE des informations sur d’éventuelles inondations fluviales dans les trois prochains jours ou plus.

Temps de mise en œuvre

1-5 ans.

Durée de vie

Variable.

Informations de référence

Références:

DG ENV Projet ClimWatAdapt, 6e PC Projet ADAM Stratégies d’adaptation et d’atténuation et projet DG CLIMA Stratégie d’adaptation des villes européennes

Publié dans Climate-ADAPT Nov 22 2022   -   Dernière modification dans Climate-ADAPT Mar 20 2023

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