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Suivi et évaluation de l’adaptation

6.2 déterminer qui doit participer au processus

En raison de la nature transversale de l’adaptation, de multiples acteurs de différents secteurs et niveaux administratifs, y compris le secteur privé, participent à sa mise en œuvre. Il s’ensuit que le suivi des progrès de ces activités doit impliquer de multiples acteurs et parties prenantes qui détiennent des informations, des données et des connaissances sur les activités de mise en œuvre. Il est essentiel de décider qui assume la responsabilité globale des EMR, de clarifier les rôles des différents acteurs et de mettre en place des mécanismes de coordination verticale et horizontale avec les différents acteurs, selon les secteurs et les niveaux administratifs, pour une EMR efficace.

La responsabilité générale de l’adaptation des EMR est généralement confiée à une organisation ou à un acteur, comme le ministère de l’environnement, l’Agence de l’environnement ou un groupe de travail réunissant plusieurs acteurs. Cela ne signifie pas nécessairement que l’acteur responsable met en œuvre la MRE par lui-même, mais plutôt qu’il est chargé de coordonner le processus et de rendre compte des résultats. En fonction des structures de gouvernance et des traditions administratives d’un pays, l’organisme responsable des EMR d’adaptation peut être le même que l’organisme coordonnant les politiques d’adaptation plus généralement au niveau national ou un acteur indépendant des responsables de la planification et de la mise en œuvre des politiques d’adaptation. D’une part, un lien étroit entre les EMR et l’élaboration des politiques peut, par exemple, faciliter l’apprentissage et l’adoption des conclusions des EMR dans l’élaboration et la révision des politiques. D’autre part, dans certains pays, l’indépendance peut être souhaitable, en particulier pour les activités d’évaluation.

Un élément clé de cette responsabilité consiste à coordonner activement avec les parties prenantes concernées qui détiennent des informations utiles pour les EMR. La première étape consiste à réfléchir à l’objectif de l’ERM et à examiner les contributions dont elle a besoin pour répondre aux questions posées pour l’EMR. Par exemple, un large engagement des ministères sectoriels et des experts des organismes publics et des communautés de recherche peut fournir des informations très pertinentes sur la façon dont les différents secteurs progressent dans la mise en œuvre des politiques d’adaptation. Si l’objectif est de comprendre comment la mise en œuvre des politiques d’adaptation sur le terrain contribue à réduire la vulnérabilité, à accroître la capacité d’adaptation et à renforcer la résilience, il peut être important d’engager plus largement les acteurs locaux qui participent aux activités de mise en œuvre.

Des mécanismes sont nécessaires pour faire participer les points de vue des acteurs de différents secteurs et niveaux administratifs, afin de faciliter la coordination, la communication, le partage d’informations et de connaissances et l’apprentissage dans le processus d’ERM. Les groupes de travail, les comités de pilotage, les conseils de coordination ou autres peuvent fournir de telles plateformes, mais ne sont en aucun cas le seul moyen d’impliquer les parties prenantes. Les formes de participation accrue, telles que l’engagement actif, les partenariats et l’autonomisation, tout au long du cycle politique, sont généralement plus inclusives lorsqu’elles sont actualisées, impliquant des parties prenantes de différents secteurs. Les besoins et les niveaux d’engagement des parties prenantes souhaités pour les EMR influencent également le choix des méthodes d’ERM.

L’apprentissage le plus important se produit pour tous les acteurs impliqués au cours de l’évaluation elle-même grâce au partage d’informations et de connaissances, à des présentations et à des ateliers ainsi qu’à la discussion des résultats.

Il convient de mettre davantage l’accent sur la fourniture d’un retour d’information précoce de la part des parties prenantes. Il est fermement reconnu que le cadre des enseignements tirés de l’évaluation devra être utilisé dans le contexte de formes interactives et de formats de communication avec diverses parties prenantes tout au long du cycle des politiques d’adaptation afin de garantir que les enseignements tirés de l’évaluation deviennent véritablement des «leçons apprises».

La co-développement et la coproduction des connaissances et les diverses formes d’engagement des parties prenantes et les éléments et approches participatifs sont des éléments communs et très pertinents de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques d’adaptation.

L’engagement des parties prenantes est essentiel pour que les EMR reçoivent, d’une part, des informations, des données et des connaissances quantitatives et qualitatives pertinentes pour suivre le processus et les progrès accomplis, mais aussi, d’autre part, pour interpréter et tirer des messages pertinents à partir des données disponibles. Les EMR contribuent à renforcer davantage la résilience et à accroître les capacités d’adaptation.

L’engagement des parties prenantes et la co-création de la politique d’adaptation tout au long du processus de stratégie et de planification peuvent contribuer à assurer l’adoption par des acteurs divers/multiples et soutenir fortement la mise en œuvre.

Cela varie entre les exigences légales (comme les lois sur le climat) et les approches volontaires, en vertu desquelles l’engagement des parties prenantes entre en jeu encore plus fortement pour la mise en œuvre des mesures prévues dans les plans d’action pour l’adaptation au changement climatique.