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Adaptation option

Adaptation de l’aménagement intégré du territoire

La planification intégrée de l’utilisation des terres est une stratégie visant à prévenir les impacts climatiques en raison des inondations, de la sécheresse, de la rareté de l’eau et du stress thermique, ainsi que d’éviter l’exposition d’éléments précieux aux risques. Les impacts climatiques peuvent être évités lorsqu’ils modifient l’utilisation des terres d’une manière qui influe positivement sur le bilan hydrique régional, ce qui influence le processus d’évapotranspiration par l’infiltration, le processus de redistribution de l’eau du sol et la rugosité superficielle, qui contrôle la vitesse d’écoulement terrestre et les débits des plaines inondables. Le boisement, la transformation des forêts, la préservation des terres humides, la prévention des sols nus pendant la saison des précipitations, la modification du couvert végétal et l’introduction de cultures résistantes à la sécheresse et aux inondations peuvent également réduire les risques d’inondation et de sécheresse. Les mesures visant à éviter l’exposition d’éléments précieux aux risques impliquent généralement le zonage, les codes du bâtiment, tels que les hauteurs minimales de plancher et l’épreuve de l’eau, ainsi que les permis d’utilisation des terres.

L’aménagement du territoire est également utile en cas d’avalanches de neige, comme c’est le cas en Suisse, où le zonage limite les nouvelles zones de construction à risque.  Trois zones sont établies: rouge où le bâtiment est strictement interdit, bleu lorsque la construction est possible, mais les conceptions doivent tenir compte des impacts, et jaune sans restrictions. L’utilisation de cartes et de plans fournit des informations sur ces restrictions et les effets négatifs sont considérablement évités. Certaines zones sont plus sujettes aux inondations que d’autres. Par conséquent, lors de la planification de nouvelles constructions dans les villes, il convient, entre autres, de garder à l’esprit que:

  • La construction dans les zones inondables devrait être évitée si possible;
  • Le développement urbain devrait être planifié dans les zones à faible risque;
  • Le développement des bâtiments, des logements, des valeurs économiques, etc. dans les zones à risque d’inondation devrait être limité;
  • Les services d’eaux pluviales devraient être planifiés.

La même logique de zonage est également appliquée en Flandre (Belgique) par l’essai d’eau. En outre, il est reconnu que la planification intégrée de l’utilisation des sols pourrait contribuer à améliorer les microclimats, en particulier dans les zones urbaines, où ces mesures peuvent contribuer à réduire les effets des îlots de chaleur urbains. Pendant ce temps, les principes de conception de l’utilisation des terres sont également développés pour faire face aux risques d’incendie, comme c’est le cas dans l’État de Victoria en Australie.

Détails supplémentaires
Informations de référence

Détails d'adaptation

Catégories du GIEC

Institutionnel: politiques et programmes gouvernementaux, Institutionnel: droit et réglementation

Participation des parties prenantes

Cette option nécessite des contributions d’un large éventail d’acteurs et de secteurs tels que le logement, les transports, les secteurs de l’énergie, l’environnement. Les procédures de planification nécessitent également une coopération entre les autorités nationales, régionales et locales.

Facteurs de réussite et facteurs limitants

Les politiques et les subventions de l’UE influencent fortement les changements d’affectation des terres et la réponse hydrologique à l’échelle régionale des bassins hydrographiques. Un soutien stratégique est nécessaire pour la mise en œuvre de l’option, tandis que l’option peut être incohérente avec les politiques existantes. En outre, pour réussir, l’option d’utilisation des terres devrait être adaptée à la situation locale en matière d’utilisation des terres et s’intégrer au fonctionnement des systèmes environnementaux.

Coûts et bénéfices

Les mesures d’aménagement du territoire réduisent les coûts des dommages en excluant certaines activités des zones à risque et en fournissant les conditions dans lesquelles un aménagement particulier serait autorisé dans des endroits où le risque d’inondation est donné. Des travaux antérieurs en Australie, par exemple, ont suggéré que l’aménagement du territoire est l’un des moyens les plus rentables de réduire la croissance des dommages causés par les inondations à l’avenir. Des études entreprises dans les années 1990 ont évalué les avantages des mesures de planification dans l’État de Victoria et ont constaté que l’introduction de mesures de planification à long terme pourrait avoir des rapports avantages-coûts de l’ordre de 2,0 à 3,8. Au Royaume-Uni, les sites de démonstration pour la rétention naturelle de l’eau par la gestion de l’utilisation des terres ont montré des réductions significatives du risque d’inondation. L’option implique l’introduction éventuelle d’espèces non indigènes. L’option nécessite des changements dans les pratiques agricoles. La mise en œuvre de l’option nécessite des dépenses publiques. Ce qui est rarement considéré jusqu’à présent, c’est que l’aménagement du territoire offre également des avantages autres que la réduction des impacts climatiques, par exemple le développement économique (c.-à-d. de nouvelles possibilités récréatives) et une accessibilité accrue (c.-à-d. dans les villes).

L’aménagement du territoire a une incidence sur la politique agricole commune, les directives «Oiseaux» et «Habitats», la directive sur les inondations, la directive-cadre sur l’eau et les directives sur l’évaluation stratégique des incidences sur l’environnement. Les procédures de planification peuvent contribuer directement à certaines des «mesures de base» décrites à l’article 11 (DCE): «par l’élaboration de plans d’aménagement du territoire, le contrôle du développement et l’application de techniques et d’approches de planification, l’aménagement du territoire peut contribuer à la mise en œuvre réussie des «mesures de base» de la DCE et peut donc contribuer à encourager la gestion et la protection durables des ressources en eau douce».

Temps de mise en œuvre

5 à 10 ans pour la mise en œuvre d’un plan intégré d’aménagement du territoire.

Durée de vie

Variable.

Informations de référence

Références:

ClimWatAdapt, Stratégies d’adaptation et d’atténuation de l’ADAM

Publié dans Climate-ADAPT Nov 22 2022   -   Dernière modification dans Climate-ADAPT Feb 27 2024

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