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Biodiversité

Crédit d’image: Ryan Graybill sur Unsplash, 2017

Messages clés

  • La biodiversité joue un rôle important dans la régulation du climat, apportant ainsi une contribution essentielle à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique. Dans le même temps, le changement climatique affecte la dynamique des écosystèmes ainsi que la répartition et l’abondance des espèces et des habitats. Par conséquent, la conservation de la biodiversité et l’action climatique sont intrinsèquement liées.
  • Les approches écosystémiques peuvent aider à prévenir les effets du changement climatique sur les secteurs économiques. L’accent est toutefois mis sur la réduction de la vulnérabilité de la biodiversité et des écosystèmes eux-mêmes. Cela peut être réalisé, par exemple, grâce à la gestion de l’habitat et des espèces, à des mesures hydrologiques et à l’amélioration de l’infrastructure écologique afin d’accroître la robustesse des populations et des habitats locaux.
  • Le cadre politique de l’UE, y compris la stratégie en faveur de la biodiversité, la stratégie pour les infrastructures vertes et le règlement de l’UE sur les espèces envahissantes, prévoit des mesures connexes dans le cadre de politiques sectorielles (par exemple, la politique agricole commune et la politique commune de la pêche). Des investissements substantiels sont faits dans le développement des connaissances et la conservation et la restauration des écosystèmes.

 

Impacts et vulnérabilités

Le changement climatique influe sur les facteurs abiotiques qui déterminent les conditions de croissance des plantes, la structure et la composition de la végétation, ainsi que la répartition et l’abondance des espèces et leurs interactions. Les habitats peuvent changer ou disparaître, et les populations d’espèces peuvent devenir de plus en plus isolées et vulnérables à l’extinction locale. En outre, les espèces envahissantes et les nouvelles maladies peuvent éroder davantage la biodiversité indigène.

La conservation et la restauration des écosystèmes, par exemple en rétablissant les tourbières et les conditions hydrologiques naturelles dans les bassins hydrographiques, ne sont pas seulement bénéfiques pour la biodiversité elle-même, mais elles contribuent également à réduire les impacts du changement climatique sur la société (par exemple les inondations).

 

Cadre d’action

La stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, adoptée en 2020 dans le contexte du pacte vert pour l’Europe, place la biodiversité de l’UE sur la voie de la reprise, reconnaissant que la perte de biodiversité et les crises climatiques sont interdépendantes et nécessitent une action coordonnée. Ces liens sont également fortement reconnus dans la stratégie d’adaptation de l’UE, un autre élément essentiel du pacte vert pour l’Europe grâce à la mise à l’échelle des solutions fondées sur la nature. Les solutions fondées sur la nature sont considérées comme un mécanisme clé pour faire face à la double crise de la perte de biodiversité et du changement climatique, ainsi qu’à la possibilité d’apporter des avantages à la nature, à la société et à l’économie.

La politique de l’UE reconnaît le rôle essentiel que jouent les éléments verts et bleus du paysage dans l’adaptation au changement climatique, avec le réseau Natura 2000, établi en vertu des directives de l’UE sur les oiseaux et les habitats, qui constitue une colonne vertébrale unique de zones protégées. Deslignes directrices pour la lutte contre le changement climatique dans la gestion des sites Natura 2000 ont été élaborées en 2013 afin de faciliter la gestion des sites et la prise de décision aux niveaux local et régional. Les lignes directrices précisent la nécessité de passer d’une perspective statique de conservation à une approche de gestion adaptative, qui implique la prise en compte des impacts potentiels sur le climat et la conception des mesures de gestion qui tiennent compte de ces impacts.

La Commission présentera une proposition d’objectifs de restauration de la nature juridiquement contraignants de l’UE en 2021 afin de garantir que la restauration de la nature sur terre et en mer reprend, renforce la résilience de l’UE et contribue à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation à celui-ci en tant que solution essentielle fondée sur la nature.

En 2013, l’UE a adopté une stratégie sur les infrastructures vertes, qui fait directement référence à la stratégie de l’UE sur l’adaptation au changement climatique afin de faire converger les actions en matière d’infrastructures vertes, d’approches écosystémiques en matière d’adaptation et de réduction des risques de catastrophe. Le concept d’infrastructure verte décrit les réseaux écologiques dans leur contexte plus large (au-delà des aires protégées) et souligne l’importance de maintenir et de restaurer la fourniture de biens et services écosystémiques pour la société et la valeur des écosystèmes multifonctionnels. Les infrastructures vertes contribuent également à la cohérence du réseau Natura 2000 en améliorant la perméabilité des paysages. Il crée des réseaux écologiques qui peuvent aider à améliorer la résilience écologique future parce que les corridors verts permettent aux espèces de changer leur aire de répartition en réponse au changement climatique.

Les espèces exotiques envahissantes représentent l’une des principales menaces pour la biodiversité et les services écosystémiques, en particulier dans les écosystèmes isolés géographiquement et évolutifs, tels que les petites îles. Entre autres facteurs, le changement climatique augmente le risque de distribution d’espèces (nouvelles) envahissantes, en particulier les espèces thermophiles. Cette question est abordée dans le règlement de l’UE sur les espèces envahissantes.

En particulier en ce qui concerne les services écosystémiques, il existe des synergies avec d’autres secteurs. La stratégie de l’UE «De la ferme à la table» relie explicitement la chaîne d’approvisionnement alimentaire à la biodiversité et au climat. En outre, la directive-cadre sur l’eau, la directive -cadre «stratégie pour le milieu marin», la politique agricole commune et la politique commune de la pêche ont tous des approches sectorielles pour traiter les avantages connexes liés à la biodiversité et au climat.

 

Amélioration de la base de connaissances

Une collaboration entre la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été lancée pour aborder le programme commun biodiversité-climat. Le premier atelier a abouti à un résultat scientifique, qui décrit les liens et les points de levier dans la gouvernance actuelle et les systèmes socio-écologiques qui peuvent aider à promouvoir les transitions vers la gouvernance transformatrice pour traiter le lien biodiversité-climat-société.

L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) a publié une évaluation fondée sur des indicateurs du changement climatique passé et prévu et de ses incidences sur les écosystèmes et la société.  Les solutions basées sur la nature sont reconnues comme un instrument clé pour mobiliser l’agenda commun biodiversité-climat.

Le Centre commun de recherche dispose d’un centre de connaissances sur la biodiversité qui constitue la base scientifique de l’intégration des politiques de l’UE en matière de biodiversité, y compris le changement climatique. Il a publié la toute première évaluation des écosystèmes de l’UE en juillet 2021, soulignant que les incidences du changement climatique sur la biodiversité augmentent. BiodiverCities est un projet pilote de l’UE, récemment lancé, visant à améliorer la participation de la société civile à la planification de la prise de décision en ce qui concerne la biodiversité urbaine, la nature dans et autour des villes.

Copernicus Climate Change Service (C3S), mis en œuvre par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme pour le compte de l’Union européenne, collecte des données pour surveiller le climat et prévoir comment il va changer à l’avenir. Ces informations peuvent être utilisées pour étudier l’impact exact du changement climatique sur divers secteurs.

Des données et des informations complètes sur la biodiversité dans l’UE sont disponibles sur le système d’information sur la biodiversité pour l’Europe (BISE), mais n’a jusqu’à présent aucun lien direct avec l’adaptation au changement climatique.

 

Soutenir l’investissement et le financement

Le cadre financier pluriannuel (CFP) de l’UE pour la période 2021-27 s’élève à 1,21 billion d’EUR, avec un montant supplémentaire de 807 milliards d’EUR provenant de l’instrument de relance de l’UE de la prochaine génération. 30 % de ce budget est affecté à des activités contribuant à la réalisation des objectifs climatiques.

La stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 vise à débloquer au moins 20 milliards d’euros par an pour la nature et à faire en sorte qu’une part importante des 30 % du CFP consacré à l’action pour le climat soit investie dans des solutions fondées sur la biodiversité et la nature. Il reconnaît la restauration des types d’écosystèmes qui sont des puits de carbone particulièrement importants, tels que les forêts, les tourbières, les prairies, les zones humides, les mangroves et les prairies marines, et reconnaît également le rôle de la restauration des sols à cet égard. Il permet la mise en place d’un réseau transeuropéen cohérent de la nature dans le cadre de son pilier de protection afin de permettre la migration des espèces et l’adaptation au changement climatique.

Les principaux instruments de l’UE disponibles pour soutenir l’adaptation sont les suivants:

  • Le programme LIFE;
  • Horizon Europe: le groupe 6 sur l’alimentation, la bioéconomie, les ressources naturelles, l’agriculture et l’environnement est le plus pertinent pour la biodiversité et l’adaptation au changement climatique.

La recherche sur la biodiversité et l’adaptation est également soutenue par le BiodivERsA ERA-Net, qui coordonne les programmes nationaux de recherche sur la biodiversité dans toute l’Europe.

À l’heure actuelle, le principal moteur des dépenses enregistrées en faveur de la biodiversité dans le budget de l’UE se trouve dans le cadre de la politique agricole commune, ce qui devrait se poursuivre. Des dépenses importantes sont également effectuées au titre du Fonds européen de développement régional, du Fonds social et du Fonds de cohésion. Une vue d’ensemble complète est disponible sur la page « Financement des mesures d’adaptation» de l’UE.