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Zone adriatico-ionienne

Pays de la région

Extension totale de la Grèce, de la Croatie et de la Slovénie, de douze régions italiennes ainsi que de quatre pays non membres de l’UE, à savoir l’Albanie, le Monténégro, la Serbie, la Bosnie-et-Herzégovine

Cadre d’action

1.    Programme de coopération transnationale

Le programme INTERREG V B Adriatic-Ionian (ADRION) 2014-2020 vise à promouvoir la prospérité économique et sociale durable de la région adriatique et ionienne par la croissance et la création d’emplois, en améliorant son attractivité, sa compétitivité et sa connectivité tout en préservant l’environnement et en garantissant la santé et l’équilibre des écosystèmes marins et côtiers. Pour la période 2014-2020, ADRION se concentre sur quatre priorités:

  1. Une région innovante et intelligente;
  2. Une région durable;
  3. Région connectée;
  4. Soutenir la gouvernance de l’EUSAIR.

Ces quatre priorités permettront d’atteindre des objectifs spécifiques:

  • Renforcer la recherche, le développement technologique et l’innovation;
  • Préserver et protéger l’environnement et promouvoir l’utilisation efficace des ressources;
  • Promouvoir des transports durables et éliminer les goulets d’étranglement dans les principales infrastructures de réseau;
  • Renforcer les capacités institutionnelles des pouvoirs publics et des parties prenantes ainsi que l’efficacité de l’administration publique.

L’adaptation au changement climatique est considérée dans le cadre de l’axe prioritaire 2, dans le cadre de l’objectif spécifique 2.2 «Renforcement de la capacité de lutte transnationale contre la vulnérabilité environnementale, la fragmentation et la sauvegarde des services écosystémiques dans la zone ADRION». Grâce à cet objectif, ADRION devrait contribuer à améliorer la compréhension commune dans la région de la protection de l’environnement, de la gestion de la biodiversité, des services écosystémiques et de l’adaptation au changement climatique. Parmi les autres résultats escomptés, mentionnons: renforcement des compétences des parties prenantes et des partenaires concernés; amélioration de la disponibilité des données et des informations, notamment grâce à l’interopérabilité et à un suivi systématique; renforcement de la coopération transnationale entre les autorités et les organisations de la société civile; l’harmonisation des infrastructures, des structures de gestion et des mécanismes de réponse aux risques ou aux risques; augmentation du nombre d’outils de gestion et de planification.

 

2.    Stratégies macrorégionales

L’espace de coopération ADRION coïncide avec la stratégie de l’UE pour la région de l’Adriatique et de la mer Ionienne (EUSAIR). L’objectif général de l’EUSAIR est de promouvoir la prospérité économique et sociale et la croissance dans la région en améliorant son attractivité, sa compétitivité et sa connectivité. Avec quatre États membres de l’UE (Croatie, Grèce, Italie, Slovénie) et quatre pays tiers (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie), la stratégie contribue à la poursuite de l’intégration des Balkans occidentaux. L’EUSAIR met l’accent sur les ressources terrestres et marines de la région et s’appuie sur quatre priorités/piliers thématiques représentant des défis clés ainsi que des opportunités dans la région: (1) Croissance bleue, (2) Connecter la région, (3) Qualité de l’environnement, (4) Tourisme durable. La coopération en vue de la gestion conjointe des ressources environnementales communes ainsi que des questions relatives aux changements climatiques et à la gestion des risques de catastrophe représente des défis cruciaux pour le développement durable de la région adriatico-ionienne. En effet, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ainsi que la gestion des risques de catastrophe constituent des thèmes horizontaux pertinents pour les quatre piliers de la stratégie EUSAIR.

 

3.    Conventions internationales et autres initiatives de coopération

À l’échelle plus large de l’ensemble de la mer Méditerranée, la coopération en matière de protection de l’environnement (y compris l’adaptation au changement climatique) au niveau transnational est formalisée dans le cadre de la Convention de Barcelone et des protocoles connexes.

En 2013-2016, l’UE a financé le réseau régional pour l’environnement et le climat (ECRAN) qui a aidé les pays des Balkans (Croatie, Serbie et Kosovo, au titre de la résolution 1244/99 du Conseil de sécurité des Nations unies, l’ancienne République yougoslave de Macédoine, la Bosnie-Herzégovine, l’Albanie, le Monténégro et la Turquie) à échanger des informations et des expériences dans les domaines de l’environnement et de l’action pour le climat liés à la préparation à l’adhésion. Les activités d’Ecran ont été mises en œuvre au moyen d’un système de groupes de travail, qui, dans le cas des changements climatiques, étaient liés: Élaboration de politiques climatiques et sensibilisation au climat (WG1), systèmes d’inventaire des gaz à effet de serre et réglementation du mécanisme de surveillance de l’UE (WG2), système d’échange de quotas d’émission (WG3) et adaptation au climat (WG4).

Sept pays adriatico-ioniens (tous sauf l’Italie) ainsi que la Bulgarie, l’ancienne République yougoslave de Macédoine, la Hongrie, la Moldavie, la Roumanie et la Turquie, ainsi que la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNUCED) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) collaborent dans le cadre du Centre de gestion de la sécheresse pour l’Europe du Sud-Est (DMCSEE). Le centre coordonne et facilite l’élaboration, l’évaluation et l’application d’outils et de politiques de gestion des risques de sécheresse en Europe du Sud-Est dans le but d’améliorer la préparation et de réduire les effets de la sécheresse dans cette région.

 

4.    Stratégies et plans d’adaptation

Aucune stratégie et plan d’adaptation n’a été élaboré pour le moment dans le contexte spécifique de la région adriatico-ionienne. Le «cadre régional d’adaptation au changement climatique pour les zones marines et côtières méditerranéennes» approuvé par la19e réunion des parties contractantes (COP19) de la convention de Barcelone est également pertinent pour cette région spécifique.

 

Exemples de projets financés au cours de la période 2014-2020

Financé par le programme ADRION 2014-2020, l’ I-STORM (stratégies intégrées de gestion des tempêtes maritimes) (2018-2019) vise à améliorer le partage des données, des prévisions et des connaissances sur les tempêtes marines et les impacts connexes (inondations côtières, érosion et impacts qui en découlent sur les écosystèmes et les infrastructures côtiers) au moyen d’une infrastructure et d’outils communs (par exemple pour la cartographie des catastrophes côtières et pour l’évaluation des risques et des risques). En outre, le projet vise à élaborer des stratégies communes pour assurer une réponse efficace aux situations d’urgence des tempêtes maritimes, notamment en améliorant les capacités des pays en matière d’interopérabilité des données, d’alerte précoce et de protection civile. Le réseau de coopération permanent mis en place par le projet vise à faire en sorte que les défis liés aux tempêtes maritimes soient confrontés et surmontés dans le cadre d’EUSAIR et dans une perspective de mise en œuvre à moyen terme.

Le programme de coopération transfrontalière Italie-Croatie 2014-2020 revêt une grande importance pour la région adriatique-ionienne, étant donné que sa zone de coopération (25 provinces en Italie et 8 comtés de Croatie) couvre une partie importante de la sous-région adriatique. Ce programme traite directement de la question de l’adaptation au changement climatique et de son objectif stratégique 2.1, qui fait partie de l’axe prioritaire 2 «Sécurité et résilience», axé sur l’amélioration du suivi et de la planification des mesures d’adaptation au changement climatique. Voici des exemples de projets financés directement ou indirectement liés à l’adaptation au changement climatique:

  • Ideal (Appui à la décision pour le plan d’adaptation) (2018-2019) visant à aider les autorités locales à gérer les problèmes liés au climat. Le projet développera et testera un cadre commun d’évaluation des incidences du changement climatique sur la base d’indicateurs et élaborera des plans d’adaptation au changement climatique dans cinq zones côtières italiennes et croates.
  • AdriaMORE (exploitation Adriatique DSS pour la surveillance et la gestion des risques des phénomènes météorologiques extrêmes côtiers et des inondations) (2018-2019), qui améliorera une plateforme existante de gestion des risques hydrométéorologiques, en mettant l’accent sur les zones côtières de l’Adriatique des deux pays concernés.
  • Préparation (Amélioration de la résilience du bassin de l’Adriatique contre les risques d’incendie et les risques sismiques) (2018-2020), en mettant l’accent sur le risque d’incendie.