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Comment les incertitudes sont-elles communiquées?

La description et la quantification de l’incertitude peuvent jouer un rôle précieux dans la prise de décision. La quantification ne peut pas éliminer l’incertitude, mais elle peut aider à comprendre les niveaux d’incertitude auxquels nous sommes confrontés. L’information probabiliste peut être un moyen utile d’expliquer la probabilité d’un avenir éventuel. Les méthodes et modèles statistiques jouent un rôle clé dans l’interprétation et la synthèse des données climatiques observées et des projections à partir de modèles climatiques numériques.

Cependant, l’information probabiliste n’est pas toujours disponible. Dans ce cas, des descriptions claires des changements futurs, même qualitativement de nature, peuvent fournir des informations précieuses sur ce à quoi s’attendre et comment décider en fonction de ces informations. Des approches telles que l’utilisation de scénarios et de voies peuvent être utilisées lorsque les probabilités ne sont pas disponibles.

Le type et l’horizon temporel du contexte de décision d’adaptation détermineront les informations les plus appropriées (probabilistes ou non) à utiliser.

Comment les incertitudes sont-elles quantifiées et décrites?

Traitement de l’incertitude au sein du GIEC

Le GIEC a élaboré une approche commune et un langage calibré pour évaluer et communiquer le degré de certitude dans ses conclusions. Cette approche a été présentée dans la note d’orientation du GIEC sur le traitement cohérent des incertitudes (Mastrandrea et al., 2010) et appliquée dans le cinquième rapport d’évaluation du GIEC (RE5 du GIEC, 2013-2014) et dans le récent rapport spécial sur le réchauffement climatique de 1,5 °C (GIEC SR1.5, 2018).

L’approche repose sur deux mesures (confiance et probabilité) pour communiquer le degré de certitude dans les conclusions clés, sur la base des évaluations des équipes d’auteurs du GIEC sur la compréhension scientifique sous-jacente:

Confiance: Cinq qualificatifs sont utilisés pour exprimer des niveaux de confiance dans les résultats clés, allant de très bas, de faible, moyen, élevé, à très élevé. Le niveau de confiance synthétise les jugements sur la validité des constatations déterminées par l’évaluation des preuves disponibles (type, qualité, quantité ou cohérence interne) et le degré d’accord scientifique entre les différentes sources de données (voir figure 1).

 

Figure 1 — La base du niveau de confiance est donnée sous la forme d’une combinaison d’éléments de preuve (limités, moyens, solides) et d’accord (faible, moyen et élevé). La confiance augmente vers le coin supérieur droit. En général, les données probantes sont plus solides lorsqu’il existe de multiples lignées indépendantes cohérentes de haute qualité (Mastrandrea et al., 2010).

 

Probabilité: Mesures quantifiées de l’incertitude dans une constatation exprimée de manière probabiliste (sur la base de l’analyse statistique des observations ou des résultats du modèle, ou du jugement d’experts). Si les incertitudes peuvent être quantifiées de manière probabiliste, une constatation peut être caractérisée en utilisant les termes suivants (tableau 1):

 

Tableau 1 — Termes de probabilité associés aux résultats utilisés dans les AR5 et SR1.5 du GIEC

Note: Les termes supplémentaires qui peuvent également être utilisés le cas échéant incluent extrêmement probables (probabilité de 95 à 100 %), plus probable qu’autrement (probabilité > 50 à 100 %), plus improbable que probable (0– & 50 %) et extrêmement improbable (0-5 %).

 

Étant donné que la langue calibrée du GIEC a été développée en anglais, la précaution devrait être utilisée avec la traduction de cette approche vers d’autres langues, car elle peut entraîner une perte de précision.

Scénarios et voies d’accès

En l’absence de preuves probabilistes ou en tant que moyen de soutenir les évaluations de l’impact du changement climatique et de la vulnérabilité, des scénarios et d’autres descriptions qualitatives des changements futurs sont souvent utilisés. Il faut faire attention puisque les scénarios, les voies et autres termes sont parfois utilisés de manière interchangeable, avec un large éventail de définitions qui se chevauchent (Rosenbloom, 2017). Quelques définitions utiles sont fournies par le GIEC AR5 (2014) et le GIEC SR1.5 (2018):

Des scénarios comme des descriptions plausibles de la façon dont l’avenir pourrait se développer sur la base d’un ensemble cohérent et cohérent d’hypothèses sur les principales forces motrices (p. ex., le taux de changement technologique, les prix) et les relations. Notez que les scénarios ne sont ni des prédictions ni des prévisions, mais sont utiles pour donner une vue d’ensemble des implications des développements et des actions.

Les voies décrivent l’évolution temporelle des systèmes naturels et/ou humains vers un état futur. Les concepts de voie vont des ensembles de scénarios quantitatifs et qualitatifs (ou récits) d’avenirs potentiels à des processus décisionnels axés sur des solutions ciblant des objectifs sociétaux souhaitables. Les approches de Pathway se concentrent généralement sur les trajectoires biophysiques, techno-économiques et/ou socio-comportementales et impliquent diverses dynamiques, objectifs et acteurs à différentes échelles.

Différents types de scénarios et de trajectoires de conditions futures utiles pour la prise de décisions en matière d’adaptation sont disponibles à l’échelle mondiale et, dans certains cas, nationale à locale. Ceux-ci comprennent généralement:

Scénarios d’émission: Représentations plausibles de l’évolution future des émissions de gaz à effet de serre et d’aérosols sur la base d’un ensemble cohérent et cohérent d’hypothèses sur les forces motrices (comme le développement démographique et socio-économique, l’évolution technologique) et leurs principales relations. Les scénarios de concentration, dérivés de scénarios d’émission, sont utilisés comme contribution aux modèles climatiques pour calculer les projections climatiques à plusieurs échelles.

 

Les voies de concentration représentatives (RCP) sont un nouvel ensemble de scénarios qui ont été développés pour, mais indépendamment du RE5 du GIEC (2014). Ils décrivent quatre voies différentes du21e siècle pour les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les concentrations atmosphériques, les émissions de polluants atmosphériques et l’utilisation des terres (Moss et al., 2008).

Les PCR ont été élaborés à l’aide de modèles d’évaluation intégrée (IAM) comme contribution à un large éventail de simulations de modèles climatiques afin de projeter leurs conséquences pour le système climatique. Ces projections climatiques, à leur tour, sont utilisées pour l’évaluation des impacts et de l’adaptation (RA5 du GIEC, 2014).

Le mot représentant signifie que chaque PCR ne fournit qu’un seul des nombreux scénarios possibles qui conduiraient à des caractéristiques spécifiques de forçage radiatif. Celles-ci sont appelées voies afin de souligner qu’il ne s’agit pas de scénarios définitifs, mais plutôt d’ensembles cohérents en interne de projections (dépendantes du temps) qui pourraient potentiellement être réalisées avec plus d’un scénario socio-économique sous-jacent. Le nombre après l’acronyme RCP identifie la valeur approximative du forçage radiatif (en W m-2) qui devrait être atteinte à 2100 (IPCC AR5, 2013).

Quatre PCR ont été sélectionnés et utilisés comme base pour les prévisions et les projections climatiques dans le RE5 du GIEC: RCP2.6 (atténuation des tensions); RCP4.5 et RCP6.0 (scénarios intermédiaires de stabilisation); et RCP8.5 (émissions de GES très élevées).

 

Scénarios socio-économiques: Scénarios qui décrivent un avenir possible en termes de population, de produit intérieur brut et d’autres facteurs socioéconomiques pertinents pour comprendre les implications du changement climatique au niveau national et local.

 

Desvoies socio-économiques partagées (SSP) ont été élaborées pour compléter les PCR avec divers défis socio-économiques en matière d’adaptation et d’atténuation (O’Neill et al., 2014). Sur la base de cinq récits, les SSP décrivent des avenirs socio-économiques alternatifs en l’absence d’intervention en matière de politique climatique, comprenant le développement durable (SSP1), la rivalité régionale (SSP3), les inégalités (SSP4), le développement alimenté par les énergies fossiles (SSP5) et un développement en milieu de route (SSP2) (O’Neill, 2000; O’Neill et coll., 2017; Riahi et coll., 2017).

La combinaison de scénarios socio-économiques fondés sur le SSP et de projections climatiques fondées sur la concentration représentative (RCP) fournit un cadre intégratif pour l’analyse de l’impact sur le climat et des politiques.

 

Projections climatiques (et projections d’impact sur le climat): Réponse simulée du système climatique (ou d’un système sensible au climat) à un scénario d’émission ou de concentration future de gaz à effet de serre et d’aérosols généralement dérivés à l’aide de modèles climatiques (ou de modèles d’impact climatique). Les projections climatiques servent souvent de matière première pour construire des scénarios de changement climatique, mais celles-ci nécessitent généralement des informations supplémentaires telles que le climat actuel observé.

Pour les applications qui éclairent les décisions stratégiques importantes ou les décisions d’investissement importantes, il est recommandé que les décideurs utilisent l’ensemble des scénarios (et des impacts) disponibles sur les changements climatiques et les informations sur les modèles.

 

Autres sujets principaux:

1. Qu’entend-on par incertitude?

3. Comment prendre en compte l’incertitude?